@ l’auteur,
vous écrivez : " l ne faut pas bien sûr oublier ces 144 femmes concernées et on pourrait imaginer un dépistage offert à l’âge de15/20 ans à toutes les femmes, comme c’est fait pour les mammographies à un âge plus avancé.
On pourrait courir le risque de vacciner 400 000 personnes pour en protéger 144 si ce vaccin n’avait pas d’effets indésirables, (...)« »"
comme quoi la vie de 144 femmes c’est peanuts ! ce vaccin est à administrer avant ou en début de la vie sexuelle des jeunes femmes... le dépistage du papillomavirus est donc sans intérêt chez les jeunes femmes vierges, et puis, une fois qu’elles sont infectées, c’est la roulette russe !
c’est bien une reflexion de mec ça !, on voit que vous ne savez pas ce que c’est d’avoir mal au bas-ventre lorsqu’on est une femme !!!
sur la recommandation de notre médecin de famille, ma fille s’est faite vacciner. et je ne pense pas qu’il soit incompétent !
je ne sais pas où vous êtes allé chercher les décès dûs à ce vaccin. les études internationales mettent en avant l’utilité du vaccin et sa relative bonne tolérance :
- http://www.pharmacorama.com/ezine/Vaccin-antipapillomavirus—Gardasil—Cervarixet-cancer-col-l-uterus.php « »"Vaccin antipapillomavirus, Gardasil*, Cervarix*et cancer du col de l’utérus Auteur : Pierre Allain Date : 22-10-2006
Les papillomavirus humains, appelés PVH, sont des virus à ADN ayant un tropisme pour la peau et les muqueuses. Ils sont à l’origine des verrues et des condylomes de la région anogénitale. Les infections génitales (col utérin, vagin) à Papillomavirus qui sont le plus souvent de type PVH16 et PVH18 (les plus impliqués dans le développement d’un cancer) et de type PVH6 et PVH11, peuvent conduire à des cancers du col de l’utérus. Les infections à PVH sont récidivantes, persistantes, difficiles à éradiquer avec les moyens actuels. Ceci a conduit au développement de vaccins antipapillomavirus.
Deux vaccins devraient bientôt être disponibles. Le premier qui a déjà obtenu l’AMM européenne est le Gardasil*, vaccin quadrivalent recombinant contenant certaines protéines de la capside des virus de type 6, 11, 16 et 18. Le vaccin est administré par voie intramusculaire en 3 injections, la deuxième deux mois après la première et la troisième six mois après la première. Au cours des essais cliniques, le Gardasil* a donné de bons résultats dans la prévention des infections à PVH et a été bien toléré. Il reste à s’assurer sur un plus grand nombre de sujets de sa bonne tolérance concernant, notamment, l’incidence des maladies auto-immunes. Le deuxième vaccin antipapillomavirus est le Cervarix*, vaccin bivalent de type 16 et 18 en cours de demande d’AMM.
Rappelons que le traitement actuel des condylomes est local : cryothérapie, application d’acide trichloracétique, application de crème à base de podophylotoxine (Condyline*solution), application de crème d’Imiquinod (Aldara*). L’injection locale d’interféron a été proposée.
La podophyllotoxine est un antinéoplasique, voir Podophyllotoxine, donc à manier avec précaution.« »« »
- http://www.prescrire.org/aLaUne/dossierPapillomavirusVaccVuAilleurs.php
- http://agmed.sante.gouv.fr/htm/10/filcoprs/070704.htm
- http://www.esculape.com/gynecologie/hpv_vaccin_2005.html
« »"Le Gardisil est un produit du laboratoire Merck. Il est quadrivalent contre les papillomavirus de type 6, 11, 16, 18. Il a empêché 100 % des pré cancers du col et des cancers cervicaux non invasifs (CIN 2/3) associés avec le papillomavirus humain (HPV) de type 16 et 18 au cours d’une nouvelle étude en phase III. Les femmes furent suivies pendant une moyenne de deux années. Les données ont été présentées à la Société des maladies infectieuses aux USA. Le laboratoire soumettra ce produit à la FDA ( autorités fédérales USA ) au cours du dernier trimestre 2005 en vue d’obtenir l’autorisation de mise sur le marché de son vaccin.
Plus de 12.000 femmes de 13 pays ont participé à cet essai en phase III. L’analyse primaire de cet essai a évalué l’incidence de CIN 2/3 chez des femmes ayant reçu trois doses de Gardisil. La moitié des femmes (6082) ont reçu les trois doses de Gardasil , tandis que l’autre moitié ( 6.075 ) n’ont reçu qu’un placebo. Au bout de 17 mois, dans le premier groupe, aucune femme ne fut atteinte par les deux virus et n’ont pas présenté de cancer ou de lésions pré-cancéreuses. Tandis que 21 du deuxième groupe furent atteintes.
Le Gardisil a été conçu pour cibler les HPV de type 16 et 18, qui rendent compte de 70 % des cancers cervicaux, et des HPV de types 6 et 11, qui rendent compte de 90 % de cas de verrues génitales. Ces quatre types causent des changements cervicaux bénins dont le résultat est un frottis anormal .
L’HPV a été identifié comme étant la cause de cancer cervical, de pré cancers, de lésions cervicales bénignes et de verrues génitales. Aux USA on estime qu’il y a 10.400 nouveaux cas de cancer cervical par an, et qu’il y aura 3.700 décès annuellement dus au cancer cervical.
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Vaccin anti-HPV : résultats encourageants 43rd Annual Meeting of IDSA, 6-9 October 2005, abstract LB-8a
Les résultats de l’essai FUTURE II viennent d’être présentés au congrès annuel de l’Infectious Diseases Society of America. Cet essai de phase III, multicentrique mené en Europe, aux USA et en Amérique du Sud, a permis d’évaluer l’efficacité à 2 ans du vaccin tétravalent contre HPV6, 11, 16 et 18, Gardasil ® en termes de prévention néoplasique.
Trois injections ont été pratiquées à J0, 2 et 6 mois chez 12167 jeunes femmes (16-23 ans), une moitié recevant le vaccin, l’autre un placebo.
Une première analyse a porté sur les femmes avec une sérologie HPV16/18 négative à J0 et n’ayant pas été infectées à 7 mois, ayant effectivement reçu les 3 injections et suivies en moyenne 17 mois. Dans cette population, la protection vaccinale est de 100%, aucune des femmes vaccinées n’a présenté de lésions cervicales prénéoplasiques (néoplasie cervicale intraépithéliale de grade 2/3) d’adénocarcinome in situ ou de cancer du col alors que des lésions de ce type ont été diagnostiquées chez 21 témoins.
Une analyse en intention de traiter modifiée (femmes ayant reçu au moins une injection et séronégative pour HPV16/18 à J0) montre à 2 ans une protection de 97% dans le groupe vacciné. Par ailleurs, le vaccin a été bien toléré. MSD prévoit de soumettre le vaccin à la FDA fin 2005.
le vaccin de GSK : Cervarix ® est également attendu (Med-Info, Novembre 2004-N°46). Skjeldestad FE, for the FUTURE II Steering Committee. Prophylactic quadrivalent human papillomavirus (HPV) (types 6,11,16,18) L1 virus-like particle (VLP) vaccine (Gardasil™) reduces cervical intraepithelial neoplasia (CIN) 2/3 risk. 43rd Annual Meeting of IDSA, 6-9 October 2005, abstract LB-8a ML« »« »
- http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/m3771330/medicaments/gardasil.html
« »" GARDASIL Suspension injectable Boîte de 1 Seringue préremplie de 0,5 ml Classe thérapeutique : Infectiologie - Parasitologie Principes actifs : Protéine L1 de Papillomavirus Humain(1) de type 6, Protéine L1 de Papillomavirus Humain(1) de type 11, Protéine L1 de Papillomavirus Humain(1) de type 16, Protéine L1 de Papillomavirus Humain(1) de type 18 Statut : Médicament soumis à prescription médicale Laboratoire : Sanofi Pasteur Msd
Indications
- Gardasil est un vaccin pour la prévention des dysplasies de haut grade du col de l’utérus (CIN 2/3), des cancers du col de l’utérus, des dysplasies de haut grade de la vulve (VIN 2/3) et des verrues génitales externes (condylomes acuminés) dus aux Papillomavirus Humains (HPV) de types 6, 11, 16 et 18.
- L’indication est fondée sur la démonstration de l’efficacité de Gardasil chez les femmes adultes de 16 à 26 ans et sur la démonstration de l’immunogénicité de Gardasil chez les enfants et adolescents de 9 à 15 ans. L’efficacité protectrice n’a pas été évaluée chez les sujets de sexe masculin (voir rubrique propriétés pharmacodynamiques).
- Gardasil doit être utilisé sur la base des recommandations officielles.
Contre indications
CONTRE-INDIQUE :
- Hypersensibilité aux substances actives ou à l’un des excipients du vaccin.
- Les sujets ayant présenté des symptômes indiquant une hypersensibilité après l’administration d’une dose de Gardasil ne doivent pas recevoir d’autres doses de Gardasil.
- L’administration de Gardasil doit être différée chez les individus souffrant d’une maladie fébrile aiguë sévère.
Cependant, la présence d’une infection mineure, comme une infection modérée des voies respiratoires supérieures ou une fièvre peu élevée, n’est pas une contre-indication à la vaccination.
- Gardasil ne doit pas être injecté par voie intravasculaire.
DECONSEILLE :
- Population pédiatrique : Gardasil n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 9 ans en raison de l’insuffisance de données d’immunogénicité, de tolérance et d’efficacité.
- Grossesse : aucune étude spécifique n’a été conduite chez la femme enceinte. Cependant, lors du programme de développement clinique, 2266 femmes ont déclaré au moins une grossesse (vaccin = 1115 vs. placebo = 1151). De manière générale, les grossesses avec une issue défavorable ont été comparables en proportion entre les sujets ayant reçu Gardasil et les sujets ayant reçu le placebo. Pour les grossesses avec un début estimé dans les 30 jours suivant la vaccination, 5 cas d’anomalies congénitales ont été observés dans le groupe Gardasil contre 0 cas dans le groupe placebo. Au contraire, pour les grossesses ayant débuté plus de 30 jours après la vaccination, 10 cas d’anomalies congénitales ont été observés dans le groupe Gardasil contre 16 cas dans le groupe placebo. Les anomalies congénitales observées étaient de nature similaire à celles qui sont généralement observées chez les femmes âgées de 16 à 26 ans. Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire/foetal, la parturition ou le développement post-natal. Aucun signal relatif à la sécurité du vaccin n’a été détecté lors de l’administration de Gardasil pendant la grossesse. Cependant, les données sont insuffisantes pour recommander l’utilisation de Gardasil pendant la grossesse. La vaccination doit donc être reportée après le terme de la grossesse.
- Les administrations sous-cutanée et intradermique n’ont pas été évaluées et par conséquent, ne sont pas recommandées.
Effets indésirables
- Dans 5 études cliniques (dont 4 contrôlées contre placebo), les sujets ont reçu Gardasil ou le placebo le jour de leur inclusion et approximativement 2 mois et 6 mois plus tard. Peu de sujets (0,2%) sont sortis d’étude en raison d’effets indésirables. La tolérance a été évaluée soit sur toute la population de l’étude (4 études) soit sur un sous-groupe prédéfini de la population de l’étude (1 étude) en utilisant des carnets de surveillance pendant 14 jours après chaque injection de Gardasil ou du placebo. 6160 sujets ayant reçu Gardasil (5088 femmes âgées de 9 à 26 ans et 1072 garçons âgés de 9 à 15 ans lors de l’inclusion) et 4064 sujets ayant reçu le placebo ont été suivis à l’aide de carnets de surveillance.
- Chez les sujets ayant reçu Gardasil, les effets indésirables liés au vaccin, mentionnés ci-dessous, ont été observés soit à une fréquence d’au moins 1%, soit à une fréquence plus importante que celle qui a été observée chez les sujets ayant reçu le placebo. Ils sont classés en fonction de leur fréquence selon la convention suivante :
[Très fréquent (> = 1/10), Fréquent (> = 1/100, < 1/10), Peu fréquent (> = 1/1000, < 1/100), Rare (> = 1/10000, < 1/1000, Très rare (< 1/10000), y compris cas isolés].
- Troubles généraux et anomalies liées au site d’administration :
. Très fréquent : fièvre.
. Très fréquent : au site d’injection : érythème, douleur, gonflement.
. Fréquent : au site d’injection : saignement, prurit.
De plus, au cours des études cliniques, des effets indésirables qui ont été jugés par l’investigateur en relation avec le vaccin ou avec le placebo, ont été observés à des fréquences inférieures à 1% :
- Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Très rare : bronchospasme.
- Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Rare : urticaire.
Sept cas (0,06%) d’urticaire ont été rapportés dans le groupe Gardasil et 17 cas (0,18%) dans le groupe placebo contenant l’adjuvant.
- Dans les études cliniques, les sujets faisant l’objet d’un suivi de tolérance ont rapporté tous les nouveaux événements médicaux pendant une période allant jusqu’à 4 ans. Parmi les 11813 sujets ayant reçu Gardasil et les 9701 sujets ayant reçu le placebo, 8 cas d’arthrites non spécifiques ont été rapportés, 6 dans le groupe Gardasil et 2 dans le groupe placebo.« »« »
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