@Marc Bruxman,
Ayant eu des stagiaires et des apprentis ingénieurs, votre belle prose sur les grandes écoles et écoles d’ingénieurs me semblent de belles images d’Epinal.
Les ingénieurs frais et moulus sortant de leurs écoles n’ont aucune capacité d’adaptation même dans des sciences connexes, ils comnnaissent bien le domaine spécifique qu’ils ont appris, mais ne sont guère créatifs et prennent souvent des raccourcis techniques quelque peu dangereux ; ce qui n’est pas le cas des universitaires qui ont développés une capacité d’adaptation bien supérieure. Il convient donc, en le ramenant à une carrière de plusieurs décennies, de remettre les choses à leurs places.
Quant aux grandes écoles, mes collègues centraliens et polytechniciens sont certes très fort en approche politique mais nullissimes en terme de stratégie. Ils savent gérer, mais il faut éviter de leur soumettre des problèmes trop complexes. D’ailleurs, il existe un dicton dans les industries aéronautique : si vous voulez couler votre boîte,mettez un polytechnicien à sa tête ! Mais je n’aime pas pour autant les dictons trop réducteurs.
Je pondérerais en disant qu’il existe des exceptions.
Quant à la remarque sur les sciences sociales, nous ne nous étalerons pas ; mais sachez que pour certains, il vaut mieux réussir sa vie plus que réussir dans la vie. Ce n’est là qu’une question de valeur, l’une s’appliquant à l’être agissant, l’autre à un objet artificiel appelé argent. Ce n’est juste qu’une question de liberté de choix ; doit-elle être contraintes pour une question de besoin économique ou un besoin de main d’oeuvre ?
Par contre, je rejoins votre avis sur le manque de sélectivité ; mais ce type de problème ne trouve pas sa solution uniquement dans le cadre d’une sélection accrue à ce niveau d’étude. C’est toute la filière de formation depuis le primaire qu’il faut revoir.
@Eloi,
Je rejoins votre point de vue sur le fait que l’expérience est la meilleure formatrice pour la vie. La seule différence entre un universitaire et un ingénieur d’école reste somme toute la profondeur du raisonnement. A ce jeu là, désolé, mais il n’y a pas photo.
Si une formation d’ingénieur permet de bien répéter ce qu’on lui a appris, l’université forme beaucoup plus à appréhender de nouvelles connaissances ; l’ingénieur traite souvent en surface alors que l’universitaire va dans la profondeur. Certes, l’ingénieur est plus productif, mais il ne sait pas mesurer les risques qu’il prend en raccourcissant ses raisonnements par des simplifications dont il ne connait ni la nature ni la force.
Par contre, je reste d’accord avec vous ; si l’ingénieur a l’occasion de participer à des travaux de recherche cela permet souvent d’ouvrir un peu plus son champs d’investigation.
Je ne ferais ni l’apologie de l’un, ni de l’autre. Je pense surtout que ces deux filières ont beaucoup à apprendre l’une de l’autre.
22/10 13:00 - Emile Red
22/10 09:22 - manusan
si le niveau de langage de l’UNEF est de ce niveau (un doigt) il est tout à fait normal (...)
22/10 09:11 - manusan
et oui, au US les étudiants se flinguent, en Asie, ils se suicident et en Europe, ils se (...)
21/10 23:38 - moebius
..un doigt dans le cul en sérigraphie, du noir du rouge et du blanc une épure sans vaseline et (...)
21/10 23:18 - moebius
..cette affiche est nulle elle est contre productive..c’est pas n’importe quoi une (...)
21/10 23:02 - brieli67
pour une fois les Flics ont cru comprendre quelque chose ! Bravo le Poulet ! Mais le campus (...)
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