@farniente
Les préjugés ont effectivement la vie dure et vos propos, s’ils les reflètent bien, ne font rien pour les dissiper.
Un bon climat relationnel avec les patients est souhaitable et chaque médecin y est attaché. Mais s’il se détériore, il ôtera une raison supplémentaire aux médecins de préserver le système actuel. Les patients ont BEAUCOUP PLUS à perdre que les médecins de la fin du système actuel. Les assureurs sont en embuscade pour se glisser dans chaque faille, et leur cible, ce n’est pas les médecins mais les payeurs ! Les médecins n’aimeront sans doute pas les rapports qu’ils auront avec les assureurs privés mais à tout le moins, ils y trouveront leur compte.
C’est ce que j’ai essayé de démontrer dans cet article. La remise en question de la liberté d’installation n’est qu’un prétexte, le véritable objectif de ce gouvernement, c’est la fin de la sécu (si possible en faisant porter le chapeau aux médecins).
S’agissant de l’école privée pour réussir médecine, c’est un phénomène assez comparable aux « classes prépas » que l’on retrouve à l’entrée de la plupart des grandes écoles. D’une part elles demeurent facultatives (mais apportent une valeur ajoutée indéniable), d’autre part, elles n’ont de sens que pour franchir le concours de première année. Au delà, plus aucun étudiant n’y a recours. Lorsqu’arrive 5 ans plus tard l’ENCV (anciennement concours de l’internat), il s’accompagne aussi d’une forme de préparation, généralement dispensée par les récents lauréats, à des tarifs sans rapport avec ceux que vous citez.