On est en plein syndrôme de Stockholm.
Des personnes qui s’estiment lésées (pensez donc, elles ont accepté un salaire en-dessous de ceux du privé, en échange d’une retraite anticipée, et on leur retire la retraite sans contrepartie !), font grève, et ce sont d’autres opprimés (salariés du privé) qui sont les premiers à crier à la prise d’otage.
Nous voulons pouvoir aller au travail hurlent-ils ! Nous voulons travailler ! Encore et encore !
Mais qui sont les ravisseurs dans cette histoire ?
Ceux qui ont décidé que l’on ne leur marcherait pas dessus une énième fois ou ceux qui obligent leurs employés à venir à pied s’il le faut remplir leur devoir envers le dieu travail ?
Les patrons se frottent les mains, ils n’ont même plus besoin d’aller au front pour défendre leur intérêts, leurs larbins le font pour eux !