- Il est impossible de piloter l’avion assez bien pour le jeter sur une tour : comme cela m’a été signalé, la recherche de la chaîne « ATTA GPS » sur Yahoo vous indiquera sinon la méthode, du moins une méthode. Article 3 bis, il est vraiment très bon d’ignorer les réponses déjà apportées aux questions que l’on pose...
Tout d’abord si un GPS portable, mais de préférence couplé à une antenne, peut être effectivement utilisé en aviation légère comme équipement d’aide à la navigation secondaire ce n’est pas lui qui pilote l’avion, ensuite le premier avion était du type Boeing 767-200ER, or, comme tous les avions modernes celui-ci est équipé de centrales inertielles fonctionnant à l’aide de gyroscopes qui mesurent les accélérations subies et déterminent la position dans l’espace de l’avion avec une résolution de quelques mètres, ce système de navigation est couplé au pilote automatique (FMS - Flight Management System) et permet donc d’amener l’avion automatiquement à une position et une altitude pré-enregistrées très précises par simple pression d’une touche.
Eventuellement un système GPS peut être intégré au FMS en complément des centrales inertielles, c’était en tout cas au moins en option sur les derniers Boeing à partir du 757-200.
Alors pourquoi s’encombrer d’un GPS portable dans le cockpit d’un avion de ligne, qui constitue en partie une cage de Faraday, qui sera peut être incapable de capter les cinq satellites indispensables au calcul précis de la position dans l’espace et qui de plus n’est pas couplé au pilote automatique, alors que tout est déjà présent dans l’avion ?
La thèse du GPS portable utilisé dans l’avion est simplement ridicule même si c’est CNN qui l’écrit !
Comme quoi les réponses communément acceptées par les médias et par le public ne sont pas forcément paroles d’évangile, preuve s’il en était.