@Maumau,
Si votre remarque peut sembler intelligente, elle est totalement risible car elle montre que vous n’avez aucun sens du dialogue et que vous ne semblez pas bien connaître les fondements de l’économie.
Qu’elle soit néo-marxiste, kénésianiste ou néo-évolutionniste, elle n’intègre en rien la problématique écologique.
L’économie de marché n’est pas un problème en soit, ce serait plutôt l’apporche libérale néo-classique qui pose problème ; peut-être trop subtil pour vous, mais passons !
Dans l’économie du patrimoine naturel, comme dans l’analyse néoclassique, un bien environnemental n’a de la valeur que par rapport aux avantages attachés à son usage et à ses avantages intrinsèques. La valeur économique d’un bien naturel se décompose en valeurs d’usage en raison des services susceptibles d’être fournis et en valeurs de non-usage.
La modification de la qualité d’un bien environnemental a des effets sur le bien-être des agents économiques. Par le biais de la valeur économique totale du bien cet impact détermine le gain (le coût) lié à l’amélioration (à la détérioration) de la situation des individus et est mesuré par la variation de leur surplus économique. rdinairement, l’environnement apparaît dans l’analyse néoclassique à travers les externalités ou sous forme de bien public.
Ces considérations de l’analyse économique de l’environnement révèlent que les effets externes faussent la rationalité individuelle des agents et le jeu de la concurrence. Ce qui est mis à mal par la présence d’externalités, c’est l’incapacité du marché c’est-à-dire de la libre concurrence à assurer une régulation harmonieuse des conflits d’intérêts.
Malgré cela, les néoclassiques continuent à croire dans le
pouvoir du marché. Les solutions préconisées telles l’internalisation et la marchandisation des externalités consistent à valoriser monétairement l’environnement et à fixer les règles de son fonctionnement.
Ceci étant, les auteurs néoclassiques réduisent les questions environnementales à un problème de gestion de la rareté et de maximisation du bien-être collectif. Ils considèrent l’environnement au mieux comme un ensemble exogène, au pire comme un système dépourvu de toute logique propre.
Bien entendu, je n’ai nullement précisé, mais cela est implicite dans le raisonnement, toute approche et valorisation est vue uniquement d’un point de vue économique et nullement écologique.
C’est avant tout, comme le dit l’auteur, plus un problème de pensée qu’un problème de mesures à appliquer. Encore une fois, cher Maumau, il est possible d’émettre un jugement peu valorisant sur l’approche économique actuellement appliquée qui semble bien suivre un dogme sans pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain. Mais encore une fois, avec une vision monochromique du monde comme la vôtre, il est certain que ne nous pouvons dialoguer et se poser les bonnes questions.