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Commentaire de LNPLV

sur Gardasil un vaccin très intéressant


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LNPLV 30 octobre 2007 09:17

Vous jugez Le système français fiable, pas moi et pour un vaccin dont on a l’expérience le vaccin anti-hépatiteB voici l’avis de l’expert désigné dans ces affaires par le juge Marie-Odile Bertella Geffroy.

1.4.2. L’administration sanitaire française

1.4.2.1. L’AFSSAPS

Parmi les dizaines d’expertises et les centaines d’articles dont l’auteur du présent rapport a eu connaissance, la « conférence internationale de consensus » de septembre 2003 occupe une place de choix. Or, l’ANAES, co-organisateur avec l’AFSSAPS et l’INSERM de cette manifestation, a publié en 1999 une procédure fort claire précisant les modalités incontournables d’une telle conférence, notamment :  respect du contradictoire, avec un choix équilibré d’experts de toutes les tendances ;  transparence, avec notamment préparation du programme des débats un an avant la réunion et publication des liens d’intérêt des experts invités. Il est facilement documentable que ces principes dont la justification va pourtant de soi ont été grossièrement bafoués en l’espèce :  Aucun des experts ayant si peu que ce soit documenté la toxicité du vaccin n’a été invité, ni même informé de la conférence : on a même vu Chen, zélateur notoire de cette vaccination et co-auteur de l’une des cinq études cas/témoins rassurantes (10), invité à présenter les résultats de l’étude antagoniste (24) en lieu et place de ses auteurs légitimes. Pour reprendre la métaphore de l’instruction qui a introduit la présente analyse, c’est comme si un juge d’instruction, pour éviter la contradiction, remplaçait la déposition du sixième témoin par l’une des cinq autres qui disent le contraire...  L’annonce de la conférence a été faite dans les jours seulement précédant la réunion, et le programme a changé jusqu’au dernier moment.  Notoirement investigateur d’une foultitude d’études financées par l’industrie pharmaceutique, Van Damme, pour ne citer que lui, a été présenté par les organisateurs comme affilié au « centre collaborateur de l’OMS pour la prévention et le contrôle des hépatites virales, Université d’Anvers, Belgique » sans la moindre mention ni de ses liens financiers profus avec les fabricants, ni du financement susmentionné du fameux centre collaborateur (VHPB) par ces mêmes fabricants. En fait, l’analyse des documents contemporains permet de reconstituer la genèse du projet. C’est à la mi-novembre 2002 qu’en réponse à la médiatisation faite autour d’un rapport d’expertise pénale réalisé par nos soins à la demande du Pôle santé de Paris, B. Kouchner a, le premier, évoqué l’intérêt d’une « expertise scientifique » (doc. 1). Cette idée d’une expertise scientifique a été reprise quelques semaines plus tard (18/12/02) par L. Abenhaim, alors directeur de la DGS, qui a précisé qu’elle prendrait la forme d’une conférence de consensus « où tous les points de vue pourront s’exprimer » (doc. 2). Puis, en contradiction avec les recommandations susmentionnées de l’ANAES, la confidentialité a dès lors recouvert ce projet qui n’a refait surface publique que dans les derniers jours d’août 2003, moins de deux semaines avant la conférence qui s’est tenue les 10 et 11 septembre - et dont nous n’avons personnellement été jamais avisé par les responsables (pas plus que nos collègues français ou étrangers ayant documenté un potentiel toxique inhabituel de ce vaccin). L’illogisme de cette première séquence saute aux yeux du moins averti :  ou bien notre contribution pénale était aussi nulle que d’aucuns l’ont soutenu depuis, et l’on ne voit pas la nécessité d’y répondre par une « conférence internationale de consensus » ;  ou bien elle était suffisamment argumentée pour mériter à tout le moins un débat, et la moindre des choses eût alors été de nous y inviter - ne serait-ce que pour tenir la promesse fallacieuse de L. Abenhaim (doc. 2) - voire de solliciter notre avis sur le programme tout autant que sur le choix des « experts » dont la contribution eût pu être utile. C’est un truc vieux comme les républiques bananières que le meilleur moyen d’obtenir un « consensus », c’est encore d’éliminer les opposants - ce qui fut indubitablement la dynamique de cette première « conférence internationale de consensus ». Mais l’incohérence de l’AFSSAPS ne s’arrête pas là, puisque, suite à la publication définitive des résultats de Hernan et coll (qui avaient fait l’objet d’une publication préliminaire en 2003 (23)), une deuxième conférence de consensus devait être organisée à Paris le 9 novembre 2004. Alors que cette fois-ci, nous n’étions pour rien dans cette nouvelle alerte, notre présence à cette conférence est soudain apparue à l’AFSSAPS si indispensable que, jusqu’à la veille au soir après 22 h, les responsables nous ont sollicité au téléphone ; et le lendemain, alors même que la réunion se déroulait, c’est le Ministre lui-même qui devait nous morigéner de l’avoir boycottée. Or, les conditions d’organisation étaient d’une irrégularité tellement patente que nous nous étions spontanément adressé à lui pour lui demander d’interdire cette réunion , tandis qu’en parallèle et selon une démarche assez inhabituelle pour un expert, nous nous tournions vers le Procureur de Paris pour attirer son attention sur les risques qu’une telle mascarade - avec ses conclusions trop prévisibles - faisaient courir à la santé de nos concitoyens (doc. 3). La duplicité de l’AFSSAPS est documentable sur un autre exemple, d’une immense portée pour toutes les affaires judiciaires en rapport avec la vaccination contre l’hépatite B. Il suffit, en effet, de lire les rapports des expertises ordonnées dans de telles procédures (nous en avons étudié environ une centaine) pour constater qu’implicitement ou explicitement, l’argumentation des experts judiciaires désignés est, pour l’essentiel, articulée autour des communiqués de la Commission Nationale de Pharmacovigilance qui ont scandé l’évolution de l’enquête nationale de pharmacovigilance mise en place depuis juin 1994. Or, cette référence quasi systématique à de tels communiqués est d’autant plus fallacieuse qu’elle ignore qu’aux termes des Bonnes Pratiques de Pharmacovigilance diffusées par l’Agence depuis décembre 1994 et dont la portée réglementaire a été confirmée par le décret n° 95-278 du 13/03/95, une telle enquête est menée en « concertation » (p. 27) avec les fabricants concernés, tandis que les conclusions en sont rédigées avec eux sous forme d’un « rapport commun » (p. 26) (ce sont les termes précis du texte officiel). Ainsi, des expertises judiciaires - notamment civiles - ont-elles pu s’articuler sur des évaluations « officielles » présentées comme objectives sans jamais mentionner que conformément à la règlementation, elles avaient été rédigées « en commun » avec l’une des parties dans la cause - le fabricant en l’occurrence et alors même que tout porte à penser que lesdits fabricants ont profité de cette « concertation » prévue par les textes pour exercer une influence déterminante sur le contenu des communiqués tirés de l’enquête, notamment pour ce qui concerne l’évaluation de causalité (20). Ce nonobstant, il est patent que jamais les responsables de l’AFSSAPS n’ont éprouvé le besoin d’attirer l’attention du public ou des magistrats sur la contribution des fabricants à ces communiqués. Ainsi illustré par les exemples qui viennent d’être présentés, ce mépris de notre administration sanitaire pour le contradictoire semble s’enraciner dans une bien curieuse déontologie. Comme l’atteste le doc. 1, en effet, l’ancien Secrétaire d’Etat à la santé n’hésite pas à opposer « expertise scientifique » et « expertises judiciaires » au motif que ces dernières sont « déjà entachées de partialité ». Or, pour peu que l’on y réfléchisse, qu’est-ce qui distingue un expert « judiciaire » d’un expert-tout-court ? Simplement qu’à compétence supposée équivalente, le premier dispose d’une parcelle de l’autorité de l’Etat et qu’il est assermenté. Il y a donc quelque chose d’impressionnant à constater qu’un politique du niveau de M. Kouchner, s’exprimant en représentant d’une administration éminente, considère comme allant de soi que ces deux caractéristiques - autorité de l’Etat, serment - suffisent, à elles seules, pour décrédibiliser un individu... L’histoire du vaccin contre l’hépatite B - avec toute sa dimension de santé publique - s’éclaire d’un aveu aussi exorbitant.

Par ailleurs étant donné que nous n’avons pas de recul en France sur ce vaccin alors que les Etats Unis ont déjà presque 6 ans il est intéressant d’examiner les statistiques du VAERS mêmes si d’après de nombreuses revues scientifiques seul 1% des effets indésirables sont communiqués à cet organisme.

Il n’y a pas de raison de penser que pour le « gardasil » ce sera différent que pour l’« engerix » puisque sa présentation a été faite avec le même texte à la virgule près, l’engerix étant présenté comme le vaccin contre le cancer du foie et le gardasil contre le cancer du col.

Peut-être refera t on comme pour le Distilbène.Moi je préfère informer de suite plutôt que d’attendre.

Le Distilbène® Ce médicament a été employé pour éviter les avortements spontanés alors que le « Vidal » indiquait déjà qu’il « était formellement contre-indiqué chez les femmes enceintes » non seulement il engendrait des grossesses difficiles et pouvait provoquer des cancers chez les mères mais aussi des malformations de l’appareil génital chez l’enfant à naître. De plus dès 1953 un médecin américain avait prouvé l’inefficacité de ce médicament. En 1971 une étude américaine portant sur 4000 femmes suivies pendant 5 ans démontra tous les effets nocifs de ce produit. La FDA (Food and Drogue Administration) en interdit immédiatement l’usage. De nombreux autres pays suivirent et adoptèrent cette attitude la même année. En 1973 l’OMS lança un cri d’alarme par la publication d’une étude scientifique intitulée « Carcinogenèse chimique transplacentaire » En 1988 soit 17 ans plus tard, la France lance enfin une étude sur les effets à retardement du Distilbène®, pour découvrir ce que les américains avaient prouvé dès 1971. Pendant ces 17 ans des dizaines de milliers de femmes ont « bénéficié » de ce médicament. En 1992 on apprenait qu’environ 80.000 jeunes françaises risquaient des grossesses difficiles ou plus grave encore des cancers à cause de ce médicament pris par leur mère pendant qu’elles les attendaient, sans parler des malformations des organes génitaux et des voies urinaires pour les garçons. Mais le Distibène® à poursuivi sa carrière comme pilule du lendemain sans connaître un franc succès. Le laboratoire ne s’avoua pas vaincu puisqu’il eut l’idée de le lancer pour l’engraissement rapide des volailles et du bétail. Ce dernier est ensuite ingéré par les humains ne l’oublions pas. Ils retrouvent alors cette molécule dans leur alimentation. Et il reste dans le commerce pour traiter le cancer hormono-dépendant de la prostate.

Voilà encore une preuve qu’on n’est pas meilleurs mais plutot moins bon.


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