@ l’auteur ...
très bon papier qui met au jour les résultats qu’obtient la communauté scientifique dans la lutte contre cette maladie. Le SIDA en 2007 n’est pas derrière nous. Nous sommes même en plein de dans. Je sais qu’il n’y a rien de confortable et d’agréable à se voir rabacher ce fait, mais l’oubli du SIDA, le désintérêt pour cette pathologie, voila ce qui est mortel.
@ Tall ...
Vous avez tout à fait raison, on parle de trithérapies par confort, ce sont en fait des multithérapies qui résultent d’un cocktail de molécules mélangées et dosées au mieux pour répondre aux besoin de chaque patient. Ces multithérapies ont changé la vie des séropositifs dans le milieu des années 90, mais restent un bouclier bien fragile et surtout temporaire face à un virus dont on connait les capacités de mutation. La prévention reste donc indispensable, ainsi que la prophylaxie via le préservatif. Mais ne nous trompons pas, on ne vaincra pas le SIDA uniquement par ces moyens limités.
@ David Krauss
Vous savez, il ne faut pas croire tout ce qu’on vous dit à la télé. Sur le SIDA, on a dit tant de choses, souvent idiotes, parfois criminelles. Une ancienne célébre chanteuse, ex militaire, avait prétendu guérir le SIDA par des bains de siège ... d’autres par l’alimentation, d’autres encore en ont toujours nié l’existence. Certains ont même prétendu que loin d’être la résultante d’un virus, le SIDA était une punition divine qui frappait les invertis, infidèles, pédophiles et autres pervers. Et tout cela a été dit devant des caméras de télévision.
Soyons un peu sérieux. Aucun scientifique, biologiste, virologue sérieux ayant travaillé ou travaillant sur le SIDA n’a de doute quant à la responsabilité du HIV dans la maladie. Vous vous basez sur un documentaire vieux de plus de 10 ans, croyez vous vraiment que depuis, rien n’a été fait ? testé ? Vérifié ? Alors, ouvrez les yeux et renseignez vous.
Et dans le cas - bien improbable - d’une désinformation consciente de votre part, sachez que vous ne pourrez tranquillement répandre ce genre d’inepties. Il y aura toujours quelqu’un pour venir dire les choses telles qu’elles sont. Pas telles qu’on aimerait qu’elles soient. Même, à la télé.
Manuel Atréide