Je n’exclus evidemment pas les chimistes du chapitre qui sont evidemment indispensables pour tout ce qui est mise au point de medicament anti-sida. Mais je sais egalement ou est la place de chacun : s’il s’agit de determiner quel agent pathogene est responsable de telle maladie ou s’il s’agit de commenter les resultats d’un WB, c’est bien evidemment a un biologiste qu’il faut s’adresser.
« De toute manière, l’avenir de la biologie est dans l’étude fine de toutes les réactions chimiques qui se passent dans la cellule, et non dans une étude trop globalisante (et donc fortement susceptible de perte d’informations) telle la virologie. »
Oui et non. Oui car la vie, c’est de la chimie, oui car tout processus biologique peut etre ramene in fine a des causses moleculaires. Mais non car en 2007, nous n’avons pas les moyens technologiques pour etudier une maladie par le « tout chimie » et ce ne sera toujours pas le cas dans 20 ans. On ne va pas attendre 50 ou 100 ans que les outils informatiques deviennent suffisament puisssants pour etudier le hiv. On ne sait pas a l’heure actuelle calculer ab initio la structure d’une proteine (cf les projets comme Rosetta, il y a encore beaucoup de boulot avant d’en sortir quelque chose d’exploitable), donc je ne parle meme pas de comprendre in silico comment fonctionne un virus ou une cellule et encore moins un organisme. L’etude d’une maladie a l’heure actuelle doit se faire simultanement a plusieurs niveaux, du niveau moleculaire au niveau cellulaire et au niveau de l’organisme tout entier.