Article bourré de clichés et de fautes d’orthographe. Il est totalement faux d’affirmer que les enfants des milieux défavorisés se retrouveront en difficulté scolaire. La tendance est même en train de s’inverser : les enfants d’ouvriers sont de plus en plus nombreux dans les classes préparatoires aux grandes écoles, alors que ceux des milieux dits « favorisés » deviennent de plus en plus souvent des cancres.
« »« Il n’y a pas d’égalité des chances mais est-ce que l’Etat a les moyens d’y remédier, »« »
Non, l’Etat n’a pas les moyens d’y remédier. Ces 30 dernières années, le coût de la scolarité d’un enfant n’a cessé de croître et le niveau de stagner. Il est illusoire de demander à l’Etat (et aux enseignants) de remédier à cette situation. Deux pistes doivent être explorées : le retour à l’éducation au sein de la famille et les mesures destinées à motiver les élèves. Rendre le milieu social responsable de tous les maux de l’école, c’est inciter les parents à démissionner et à confier leurs enfants à la divine providence d’un état bienveillant qui distribue des diplôme dévalorisés. Pourquoi ne serait-il plus possible qu’un fils d’immigrés illettrés devienne instituteur à 18 ans dans les années 1960, comme ce fut mon cas ? Tous les « handicaps » que vous citez, statistiques à l’appui, étaient mon lot et celui de la majeure partie des bacheliers de l’époque. Les « fils de bourgeois » ne venaient au lycée que pour passer le temps et mettre de l’ambiance : ils avaient déjà les clés de l’usine de papa dans leurs poches.