• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de David Krauss

sur Médecine : un nouvel espoir contre le sida ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

David Krauss 3 novembre 2007 11:09

@lelion_fr

Vous dites : « Le PCR renseigne sur la charge virale, on peut connaitre le résultat précis de chaque option de traitement. »

Et je vous réponds que cela n’est plus totalement considéré comme vrai... J’ai posté un article expliquant cela. Donc avant de venir me diffamer merci de prendre connaissance de tous les élements de la discussion.

Je pense que chacun ici à des choses intéressantes à dire.

+++

"13/10/2006 Chronique Santé

Sida : la « charge virale », indicateur fiable ou pas ?

(MFI) Une vaste étude, dont le compte-rendu est paru dans le JAMA (Journal of the American Medical Association) du 27 septembre dernier, fera-t-elle réfléchir chercheurs et médecins ? Elle semble, en effet, ébranler la croyance selon laquelle la mesure de la charge virale (VIH) serait un indicateur fiable dans l’évolution du sida. Jusqu’à présent, les scientifiques considéraient qu’une charge virale élevée (supérieure à 100 000 copies d’ARN par millilitre de plasma) était prédictive d’une baisse du taux des cellules immunitaires CD4, ainsi que d’une évolution rapide vers le « sida avéré ». « Nous avons montré que ce dogme ne se vérifie pas au cas par cas », a conclu le Dr Benigno Rodriguez, spécialiste des maladies infectieuses de l’université de Cleveland, et auteur principal de l’étude. Celle-ci a consisté à suivre deux groupes de 1 500 séropositifs, non traités par antirétroviraux, pendant 20 ans. Conclusion des chercheurs : la fiabilité prédictive de la charge virale serait, au niveau individuel, de 6 % seulement. « Inversement, nous avons constaté qu’environ 10 % des patients ayant une charge virale basse ont développé très vite la maladie. Une charge virale basse ne veut donc pas dire qu’on ne risque rien. » D’après eux, la mesure de la charge virale n’est donc pas un bon indicateur pour décider si la trithérapie doit être, ou non, proposée. Le nombre de CD4 resterait beaucoup plus fiable : « Au-dessus de 350, il vaut mieux attendre, étant donné les effets secondaires des médicaments. Entre 200 et 350, la décision n’est pas évidente. En tout cas, un simple chiffre n’est pas suffisant pour éclairer quelqu’un sur l’évolution de son état (...) Tout ceci veut dire qu’il existe beaucoup plus de paramètres que ceux que l’on peut observer. »

http://www.rfi.fr/fichiers/MFI/Sante/1900.asp


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès