Pardonnez-moi à l’avance de ne citer aucun intellectuel - je sais, c’est très immodeste - mais j’ai une vision très simple de l’identité nationale, qui tout en arrivant à la cheville de celles dont il est discouru ici, me permet néanmoins d’envisager sans peine ni anathème le projet de Sarkozy en la matière.
La nation française existe. Là dessus, je pense que l’on est tous d’accord.
Or elle ne repose pas sur un concept de race, d’ethnie, de couleur de peau, de religion, de sang, ou d’hérédité. Il y a donc une notion d’identité française qui n’est pas visible extérieurement.
Or ce qui constitue en premier lieu la France de 2007, au-delà de son histoire, c’est la République, et les principes qui la constituent. Ceux-ci sont clairs, limpides, et en contradiction totale avec nombres de principes en vigueur aux 4 coins du globe, et notamment au sein de zones d’émigration massive.
L’identité nationale, c’est donc tout simplement l’ensemble des principes qui définissent ce qu’est être français. C’est l’ensemble de l’héritage républicain tel qu’il a été construit au fil des décennies. C’est l’aboutissement toujours en devenir d’un parcours commun et ouvert, puisqu’il intègre l’idée même d’immigration.
Après, le terme « identité nationale » a effectivement été prononcé par Le Pen... comme « détail », aussi, et bien d’autres. Libre à vous bien sûr de garder Le Pen comme référence et jurisprudence absolue lorsque vous vous exprimez. Ce n’est pas mon cas.