Comme le montrent sans le vouloir ces reportages et articles, l’affaire des enfants tchadiens et/ou soudanais vient confirmer que l’action humanitaire, malgré sa louable ambition humaniste, constitue la version contemporaine du goupillon qui assurait autrefois, avec le sabre, la « mission civilisatrice » de l’Occident prédateur.

Même innocents de toute intention vénale (ce qui reste à prouver), les acteurs de ce faux drame ont témoigné du mépris ancestral des Blancs envers les Africains - qui depuis le temps, ont appris à flairer la magouille quand elle vient.

L’intérêt de cette affaire n’est donc pas dans la mise en évidence, par la caricature, de l’aspect néo-colonialiste que revêt ici, mais aussi depuis le départ ; l’action humanitaire (et ne parlons pas de la « Coopération » !). Il est dans la réaction tchadienne. Il n’est pas certain que les manifs d’Abéché soient « orchestrées » par les autorités.

Il serait temps que les petits Blancs d’Europe se rendent compte que l’Afrique en a marre d’eux - un sentiment dont l’islamisme se nourrit - et qu’elle a décidé de réagir.

La solution pour le lobby intellos-ONG-Presse va vraisemblablement consister à charger les dirigeants de l’arche de zoé de tous les péchés - sans oublier de mentionner leurs bonnes intentions. L’action humanitaire à grande échelle n’en sera que plus « justifiée », mettant mieux encore en évidence l’oxymore que représentent aujourd’hui ces ONG, organisations non-gouvernementales totalement inféodées à la politique des gouvernements qui les nourrissent et les emploient, directement ou via l’ONU.

Il serait temps que cette dernière devienne un véritable parlement mondial, doté d’une puissance d’intervention humanitaire plus conséquente que son armada d’experts technocrates fortement rémunérés.