Merci pour ses informations. L’article est intéressant, car ce n’est pas tous les jours qu’un nouveau grand parti politique se crée.
A lire ce projet de statuts, on comprend qu’effectivement, la direction actuelle a voulu faire simple. Peut-être par manque de moyens humains, elle a largement transposé les statuts de l’UDF au nouveau parti, en prévoyant quelques aménagements.
L’avantage de ce projet en est sa fonctionnalité. Ces statuts sont opérationnels, ils permettraient au nouveau parti de fonctionner dès leur mise en place, en prévision des élections de 2008, ce qui est évidemment une nécessité politique.
L’inconvénient réside dans un certain manque d’ambition et de nouveauté, notamment dans sa partie débat et démocratie. Quitte à créer un nouveau parti, qui repose très largement sur des adhérents internautes, il y avait là une occasion pour créer du neuf et du vivant qui semble manquer. Néanmoins, ce projet est amendable, et on peut espérer que l’imagination des adhérents saura améliorer ce projet.
Il s’agit là d’un sérieux défi : comment créer un parti fonctionnel, qui ne tourne pas à l’immobilisme paralysant des Verts, tout en permettant une participation accrue et décisionnelle des adhérents. Clairement, la solution n’existe pas encore. La bonne solution aurait donc peut-être été de proposer des statuts provisoires, pour 1-2 ans, permettant de lancer ce parti et de mener des combats électoraux, tout en organisant une réflexion de fond pour les faire évoluer d’ici 2009. Il est en effet clair que le temps et les moyens ont manqué au MoDem pour effectuer cette structuration et ce débat. Face au double risque de la frustration des adhérents ou de la paralysie, il eût peut-être été sage de proposer une solution temporaire.
Dernière remarque, sans vouloir commenter le détail de ce projet, j’ai cru lire (mais peut-être me suis-je trompé) que les « quotas » réservés aux fondateurs UDF et CAP21 étaient transitoires.