@Ka
Je me suis sans doute mal exprimé : si je trouve dommage cette « préférence due au fasciès », je la comprends. Et il est bon pour ces jeunes de constater que quelqu’un, issu de leur milieu et partageant leur croyance, puisse réussir socialement, dans d’autres domaines que dans le sport ou la musique.
« Certains parents font leur propre interprétation de ce qui est licite ou illicite dans l’Islam sans pour autant se référer à des textes religieux. »
Phénomène inévitable qui existe dans toutes les familles de toutes confessions mais j’ai l’impression que celui ci est plus courant avec l’islam et ce, depuis moins de deux décennies. Je pense qu’il y a effectivement une part d’ignorance mais aussi, d’après ce que je lis dans la presse, de la manipulation des extrémistes qui financent des lieux de prière.
Nous sommes en plus enfermé dans un cercle vicieux : on stigmatise des gens pour leurs croyances (supposées) et ces gens, par réaction de défense, se réfugient dans le communautarisme et leurs croyances.
La foi est une affaire personnelle mais l’instrumentation de la religion (et plus généralement des croyances et des mythes nationales) est telle qu’il faut que le système éducatif abordent ce sujet pour dé-dogmatiser les jeunes, il faut donc revoir la notion de la laïcité et du rôle de l’école, sujet combien polémique.