@Ka
Au sujet du communisme, c’était une plaisanterie.
« Pour beaucoup le sacré reste le sacré et il est difficile de discuter avec eux au sujet de réflexions que l’on pourrait avoir sur certains textes sans que ce soit considéré comme une volonté d’adapter les textes à sa convenance ou limite considéré comme du blasphème. »
C’est pour cela que je ne comprends pas l’intérêt de se référer aux textes ! Qu’un croyant soit chrétien, musulman, boudhiste ou que sais je encore, il respecte rarement intégralement chaques préceptes de sa religion, il « pioche » des morceaux, il rejettent d’autres, il les réinterprête pour les adapter à son époque, son mode de vie ou selon ses envies. En toute rigueur, je trouve cette démarche un peu hypocrite mais salutaire.
On en revient à la situation absurde que l’auteur nous a décrit : certains croient qu’entrer dans une église feraient d’eux de facto de « mauvais musulman ». Pourtant, le coran interdit explicitement les jeux de pari et il ne me semble pas que ces jeux soient interdits dans de nombreux pays musulmans, il y a donc une incohérence, voire une hypocritie.
La question revient à se demander ce que veut dire être chrétien, être musulman, être boudhiste, etc ?
Est ce qu’on peut être un « bon musulman » en mangeant du porc ?
Est ce qu’on peut être un « bon chrétien » sans manger du poisson le vendredi ?
(Ce sont des exemples un peu grossiers mais c’est pour me faire comprendre)
Les modérés me répondront sans doute oui mais on en arrive bien à une lecture sélective des textes, arbitraire, personnelle. Je pense qu’il faut aller jusqu’au bout de cette logique de « personnalisation » de la pratique religieuse : que chacun réinvente sa propre religion. On peut s’inspirer des religions existants mais il est vain de se prendre la tête pour savoir ce que veut dire tel passage pour tenter de le respecter puisqu’on ne pourrait jamais tout respecter (j’ai du mal à croire que même les plus intégristes respectent scrupuleusement chaque ligne des textes tous les jours, l’homme étant faillible).
Je trouve que l’absolutisme a quelque chose d’inhumain, c’est ce qui me repousse dans tout ce qui est « sacré ».