Tout à fait d’accord sur la première partie.
Je me suis mal exprimé sur la deuxième.
Prenons l’exemple (totalement caricatural, j’en conviens) d’un divorce entre une femme « normale » et un homme complètement déboussolé, alcoolique, drogué, et qui bat sa femme.
La garde de leur enfant va être confiée à la mère.
Pour ne pas que le père « pète un câble », et par respect éthique de son statut de père, si son état le permet, il lui sera accordé par exemple une visite d’une après-midi par mois, en présence se la mère.
Voici un cas de figure où on accorde typiquement un « droit de garde », et non un « devoir de visite » à l’enfant. L’intérêt premier n’étant d’ailleurs pas le sien mais celui du père.
Je ne pense pas qu’il soit opportun, dans ce genre de cas, de prôner l’idée de « devoir de visite » en lieu et place de « droit de visite ».
Si je soulève ce cas de figure, c’est qu’à mon sens, il est relativement fréquent (moins extrême certes).
Votre idée est tout à fait valable dans le cas d’un divorce à l’amiable, à tords partagés (et « modérés », autrement dit un simple problème de mésentente où de lassitude dans le couple), qui se serait cependant soldé par une décision de justice, qui prononce un « gagnant » et un « perdant ».
Par contre elle est peut-être moins compatible avec le cas d’une famille où l’un des parents est manifestement inapte à exercer son rôle de parent.
J’espère avoir été un peu plus clair...