- Il faut que vous me lisiez mieux : où remarquez-vous que je trouve que le prix du Pavillon Rouge est une bonne affaire ? Je dis le contraire 4 lignes plus haut. Avec un peu d’humour, il me semble, de toute manière, préférable quand même de bien acheter (en l’occurence chez ChateauNet) et « gagner » cette bouteille.
- Comprends pas très bien votre argument « mais pourquoi...1855 » : c’est une nouvelle fois tout le contraire de ce que j’écris puisque mon papier prouve justement leurs prix abusifs.
Concernant les prix des vins « mythiques » (Petrus, Margaux, Haut-Brion... ils sont moins d’une dizaine), on entre dans le domaine du luxe, comme je le précise. Il n’y a donc aucune comparaison à faire avec les autres crus mais plutôt des rapprochements avec des marques de luxe ou des cadeaux.
Une précision : on se doute qu’aucun vin ne « vaut » 1000 € la bouteille, nous sommes bien d’accord. Ce n’est acceptable que si l’on intègre donc cette notion de luxe (on offre un Latour comme on offre une maroquinerie d’Hermès ou de Vuitton, et c’est le choix de ceux qui le font) et, surtout pour ce qui me concerne, si les crus sont vraiment -qualitativement- hors normes. C’est le cas des 4 que je viens de citer.
Et, pour ceux-là, peu importe que leur prix de revient coûte 10 ou 100 €. Néanmoins, votre réflexion « un vin coute à produire maxi 10 euros/bt » est totalement fausse, populiste et peut tromper les lecteurs. Si vous intégrez, comme on doit le faire, le coût de l’investissement (1 ha à Pomerol vaut entre 1 et 3 millions d’euros), etc... on est loin du prix de revient d’un petit Bordeaux dont le vignoble a coûté 12.000 €/ha... Il ne faut pas mélanger les genres.
Pour le reste, vous dites bien la même chose que moi : certains crus de Bordeaux ont atteint des prix inadmissibles, et je suis bien d’accord pour Ausone (éliminé de mon Guide depuis belle lurette). On se rejoint sur ce point.