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Commentaire de Christophe

sur Le Hezbollah, ses missiles et la force internationale


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Christophe (---.---.119.22) 14 septembre 2006 10:24

Soit, c’est ton point de vue je ne vais en discuter pendant 107 ans, puisque tu fais une fixette sur la présence des USA et de la GB au Liban, sache qu’ils y sont présent mais pas en tant que militaires mais sous forme d’aide logistique et financière.

Le dossier nucléaire Iranien est un autre sujet d’inquiétude de la communauté internationnale. Les opinions publiques (qui ne sont pas, comme tu semble le dire, composées d’abrutis congénitaux) sont légitimement inquiètes de savoir qu’une théocratie religieuse extrémiste puisse accéder à des technologies de destruction massive. Les états Unis l’on dit depuis longtent (et les israëliens aussi d’ailleurs, ils l’ont dit clairement) qu’ils interviendraient militairement si nécessaire pour empêcher les iraniens à accéder aux armes nucléaires, et les opinion publiques les suivent majoritairement :

IRAN : 53% des Français pour la manière forte

Que faire de l’Iran et de son inquiétant programme nucléaire ? Négocier ? Sanctionner ? Bombarder ? Qu’en pensent les opinions publiques occidentales ? Comme chaque année, le German Marshall Fund, une très sérieuse fondation basée à Washington, a interrogé des milliers d’Américains et d’Européens sur les grands thèmes de politique étrangère du moment. Leurs réponses concernant l’attitude à adopter vis-à-vis de la République islamique sont surprenantes, celles des Français en particulier.

Tout d’abord, la grande majorité des Occidentaux (60% des Européens et 75% des Américains) considèrent la perspective d’une bombe atomique perse comme « une menace extrêmement grave » pour leur sécurité, loin devant la grippe aviaire, l’immigration clandestine, la percée de la Chine ou la guerre civile en Irak. Seul le terrorisme est jugé plus terrifiant encore.

Comment, alors, empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire ? Européens et Américains disent préférer nettement la diplomatie à l’action militaire. A l’instar de leurs gouvernements respectifs, les uns privilégient les incitations économiques, les autres les sanctions. Mais si ça ne marche pas, si la manière « douce » échoue, que faire ? Rien, répondent un bon tiers des Occidentaux, qui se résigneraient à laisser l’Iran se doter de la bombe. Les autres, c’est-à-dire le plus grand nombre, soutiendraient, eux, une intervention armée contre l’Iran : 53% des Américains et 45% des Européens se disent favorables à une telle guerre comme dernier recours - des chiffres très élevés et tout à fait inattendus. Les plus belliqueux ? Les Français : 53% d’entre eux choisiraient la manière forte ; 22% feraient même confiance à l’Otan pour ce faire ! "

Source : NouvelObs n°2183, Semaine du jeudi 7 septembre 2006 ( http://www.nouvelobs.com/articles/p2183/a315496.html )

Alors je me doute bien de ce que tu vas me dire José : "oui, mais ils y connaissent rien, ils sont désinformés par des media incompétants et noyautés par les lobby sionnistes, etc.).

Question, pourquoi continuer à faire de la provoque et à se foutre du monde ? les européens, les russes, les chinois et même les américains leur ont proposé des alternatives, des incitations pour arranger les choses ... que propose Ahmadinejad ? des lettres hors sujet où il propose à Bush de se convertir et où il indique que seul l’Islam peut sauver le monde, des courriers à l’Allemagne pour lui dire que les européens exploitent les erreurs des nazis et leur propose de quitter l’europe pour se joindre à lui, ou encore des show télés à Bush ... désolé mais ces gens sont des grands malades) ...

d’ailleurs les iraniens ne sont pas dupes :

IRAN • Inquiétude, contrairement à la propagande officielle, les Iraniens craignent les sanctions des pays occidentaux.

Alors que la question du nucléaire iranien entre dans son étape décisive, des signes d’inquiétude apparaissent chez de nombreux citoyens ordinaires d’Iran. Le gouvernement et certains milieux sont convaincus que ce programme nucléaire est un “symbole de fierté nationale”. Mais les observateurs contestent cette interprétation, qui est une fabrication née du monopole que le gouvernement exerce sur la diffusion des informations et des entraves qu’il impose à tout débat public libre. Indépendamment de ce que les Iraniens pensent de ce projet, une grande partie d’entre eux s’inquiètent des sanctions économiques et de la possibilité d’une offensive militaire étrangère. La plupart des gens ont cru que l’esprit pragmatique du régime allait le pousser vers un compromis historique. Mais les prises de position vagues et contradictoires de la République islamique sur un arrêt possible de l’enrichissement de l’uranium ne visaient pas seulement à diviser les grandes puissances, elles ont également accru la détresse de la société.

Le gouvernement d’Ahmadinejad, bien qu’il soit le représentant des islamistes extrémistes, ne cherche pas à lui rendre hostiles les classes moyennes et démunies, majoritaires en Iran. La réalité est qu’Ahmadinejad s’est toujours présenté comme soucieux de l’amélioration des conditions de vie des pauvres, se voulant le protecteur de la stabilité économique permettant le développement des classes moyennes. Cela afin de s’attirer leur soutien ou, du moins, de les empêcher de pencher du côté de l’opposition. C’est pour cette raison que, chaque fois que son gouvernement agit d’une manière radicale, il prend automatiquement une décision dans le sens contraire pour ne pas attiser l’inquiétude de la majorité modérée iranienne. Les médias gouvernementaux essaient ces jours-ci de minimiser la possibilité et les conséquences des sanctions économiques. Mais le gouvernement est obligé de se montrer plus tranché dans sa politique, et c’est justement cette radicalisation qui provoque l’inquiétude.

BBC Persian http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=65857


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