@masuyer
Merci
@Ka
C’était ce que j’avais compris, ce ne sont pas les « représentants » de dieu,
ils ne font qu’interprêter les textes pour des situations contemporaines.
Ceci dit, si vous avez visiblement un certain recul par rapport à leur
rôle, il n’en est pas de même pour tous les croyants.
Chez les chrétiens que je connais, comme chez tous les croyants,
la peur d’être puni en enfer existe toujours. (Même des réincarnistes prétendre qu’on
est puni en se réincarnant dans un caillou)
Le « conseil » est souvent considéré plutôt comme un ordre.
Ca, c’est la critique de la pratique.
Dans le principe, c’est la moralisation de chaque chose et
cette omniprésence des ordres religieux qui prétendent définir la morale
que je critique : la morale n’a plus de sens si elle a pour source un impératif extérieur.
Je parle d’impératif car ce « conseil » auprès des ulémas (ou des prêtres, etc) a un rapport avec le sacré,
Leur « conseil » n’a pas la même valeur que celui qu’on prendrait auprès d’un ami, qui est notre égal, mais
d’une instance supérieure.
Sur le choix, oui, il est évident qu’au final, le choix de nos actes nous appartient
toujours.
Choisir de laisser quelqu’un d’autre décider pour soi même, c’est encore faire un
choix. Je voulais dire qu’il y a une certaine hypocritie de compter sur un texte,
un guide spirituel ou un « oracle » quelconque pour prendre une décision, on se donne ainsi
l’illusion d’échapper à la responsabilité de ses choix.