Bonjour à tous,
bonjour Sebastien,
Je vous remercie pour votre intervention et me propose d’y apporter quelques commentaires.
J’ai souhaité écrire cet article sur AGV sur un sujet qui m’est cher et qui, je le constate sans surprise, déclenche les passions.
Avant de dire quelques mots au cours de ce débat sur le concept de nation, et des confusions qui demeurent sur son ’faux-frère’, le nationalisme, je souhaiterais exprimer une appréciation personelle, à laquelle certains souscriront peut-être, d’autres pas, sur le fait que selon moi le phénomène du nationalisme est loin d’appartenir au (seul) passé et montre des relents qui m’invitent à m’exprimer ouvertement.
Je vous invite d’ailleurs à consulter Google pour recueillir de plus amples informations sur la terminologie ’nationalisme’, afin d’être certain que nous débattront sur le même thème, avec des sources si possible équivalentes.
Vous conviendrez avec moi, être un ressortissant national (je suis citoyen français) ne signifie pas aborder une étiquette politique nationaliste. Je pense qu’il est important de se mettre d’accord sur ce point avant d’aller plus loin. La nation n’est pas le nationalisme, et vice-versa. Ce sont deux concepts, qui malgré leur étymologie équivalente, prônent deux approches totalement différentes du rapport de l’individu à la société, et de la vision de l’avenir de cette société.
Dans cet article, je ne fais pas l’éloge d’un super Etat européen. J’y suis fortement opposé.
Je n’exorte pas non plus l’Union européenne à se monter contre les nations européennes (..) Je ne défends pas ainsi l’idée selon laquelle il faudrait supprimer les nations, celles- ci sont parties intégrante du projet de construction européenne et demeurent un pilier essentiel à la viabilité du système dans son ensemble. L’Union européenne existe par la volonté des Etats membres et se compose à la fois des Etats et de leur peuple.