@ Internaute
Je me doutais bien qu’il y aurait une intervention d’un internaute sur le passage que vous évoquez.
La lutte pour l’indépendance nationale et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sont des droits qui sont entrés au panthéon des règles régissant la société internationale.
Ma référence à cette lutte que mènent les Kosovars aujourd’hui - et qui s’avère avoir lieu en ce moment puisque des élections ont eu lieu ce week end - témoigne de l’importance que pèse la nation sur le cours de l’histoire d’un peuple et d’un Etat.
Cette référence à la lutte pour l’indépendance nationale kosovar, je l’ai souhaitée dans mon article pour montrer un aspect constructif et ‘positif’ de l’activisme en faveur de l’unité et de l’édification d’un Etat.
En revanche, et je reviens une fois encore dessus, les exacerbations nationalistes, les discours prêchant la haine, l’intolérance et le culte de la différence, sont des éléments regrettables qui malheureusement accompagnent ce genre d’événement historique. Le discours du président serbe Slobodan Milosevic, prononcé en 1987 sur ces terres kosovars, est un exemple des dérives nationalistes et populistes qui ont engendré tant de haine et de terreur dans ces régions des balkans.
La nation est une belle invention de notre histoire en ce qu’elle a permis depuis le XVIIIe siècle aux peuples de se réunir puis de stabiliser leurs structures étatiques autour de valeurs communes et d’un avenir en commun.
Vous me contredirez si je me trompe, mais le nationalisme n’a eu pour effet au XXe siècle que de plonger le monde dans la misère et dans l’effroi.