En remerciement de cette façon élégante utilisée pour raccompagner un internaute à la porte d’Agoravox, voici :
à la lecture de l’article et des commentaires, on corrigera quelques erreurs d’analyse. Il est nécessaire de se décentrer de sa fonction de journaliste et de se considérer comme simple citoyen pour comprendre ces remarques, car le commentateur n’a certainement retenu que cette fonction neutre de chaque intervention.
Pas de bouffées d’ego, donc, pas plus de haine, ni de psychopathie ou de jalousie dans « Réagir aux commentaires ». Juste la volonté de renvoyer l’image que certains donnaient d’eux, jusque dans l’écriture. ( amazone ). Jauger la tolérance ensuite.
Juste la nécessité d’évaluer l’idéal dont on se réclame quand les propos semblent le renier.
Juste le besoin de taper du poing sur la table quand le discours s’écarte trop d’une réalité dont on prétend s’inspirer.
Là, certes Agoravox pâtit du bouclage médiatique environnant, car il n’est plus supportable que la vie dure soit sans cesse remodelée à l’image des belles idées des médias bien-pensants. Alors la réalité s’impose dans cet espace de liberté, brutalement. Et il est vrai que l’humour est étranger : la réalité ne souffre plus de masque, elle a partout ailleurs été tellement déguisée !
MAIS, à lire les réactions, on pense qu’il vaudrait mieux laisser les professionnels travailler entre eux et parler le même langage. Pour ne plus les exposer à des atteintes qui les déstabilisent.
Ils se conforteront dans leurs analyses monolingues, dignes héritiers de leurs aînés.
Ils ne réalisent cependant pas encore qu’ils donnaient naissance à un journalisme vivant, ramené sans cesse au vécu, car forcé de s’ouvrir à la réalité.
Certes, ils essuyaient les plâtres de cette fonction nouvelle. Mais cette évolution se fera, ailleurs, établissant plus largement ses codes et ses règles.
C’était une chance pour eux de ne plus se scléroser, de renouveler leurs outils à la lueur d’un nouveau regard.
Mais puisque tout était parfait avant, que les mots de la vie dérangent une harmonie établie, rendons leur sérénité à ces professionnels de l’information.
Force est de constater l’échec d’une tentative de média citoyen. Mais l’essentiel sera préservé, un journalisme doté d’une « méthodologie et d’une éthique » qui a quand même su garantir des espaces de liberté.