Cher jean-michel,
Mais comment ne peut-on pas être secoué par ce touchant témoignage. Ne manquez pas de féliciter le ou la stagiaire qui l’as écrit pour vous.
Ce que j’aime par dessus tout, l’accent de gaullisme dans le dernier paragraphe - que je pourrais résumer en language du peuple : « retenez-moi ou je m’en vais »
Voyez-vous Jean-Michel, je fait partie des personnes qui pensent que vous n’êtes pas ici à votre bonne place. Si j’ai besoin de votre opinion, il me suffit d’appuyer sur la télécommande de la télévision et, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, je l’ai votre opinion. Certes, ce n’est pas toujours vous mais c’est toujours les mêmes idées. Je ne résistes pas à cette petite trivialité. Des journalistes de votre tonneau, il me suffit de mettre un coup de pompe dans ma télé ou dans ma radio pour qu’il en dégringole instantanément une bonne vingtaine.
Ne vous méprenez pas, je n’ai rien contre vous, votre photo est plutôt sympathique. Par contre c’est sans la moindre hésitation que je voue aux gémonies la main qui vous nourris. Et vous voir pontifier ici, vous le valet des faiseurs d’opinions et autre sacs à lobbies, ça me fait de la peine surtout pour l’idée que je m’étais faite d’Agoravox et de son indépendance.
Ici ça discute, ça s’insulte, et surtout, ça vous réponds. Vous voyez bien que cet endroit n’est pas fait pour vous.