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Commentaire de Thierry LEITZ

sur Chirac, le repos sans la paix


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Thierry LEITZ 23 novembre 2007 09:49

Nul n’est parfait, mais, de deux maux choisissons le moindre.

Chirac et Villepin nous ont évité Irak II, c’est bien, pour nos jeunes recrues et nos finances, et ce fut un temps de prestige mérité pour la France qui défendit la paix avec panache et sagacité. Les faits le confirment abondamment.

La magouille est certes repréhensible. Elle est et sera toujours le fait de ceux qui aiment trop l’argent. Comme l’actuel président avec sa prise illégale d’intérêts dans l’acquisition de son appartement alors qu’il était maire de Neuilly, et dont on a vite étouffé le « bruit ». NS, qui est un cadre du RPR depuis son entrée en politique et soutien à Chirac (et ce qui va avec) puis voyant les sondages le trahi pour Balladur... C’est beau les convictions, et l’honnêteté.

Ensuite, traversée du désert, représailles, vengeance... un plat qui se mange froid. Glacial même. Nulle prescription.

Villepin aurait battu NS s’il y avait eu de vraies primaires à droite. La crise du CPE dans laquelle les sarkozystes ont poussé DDV à signé sa perte. NS a assassiné politiquement DDV, pourtant infiniment plus cultivé, ouvert et digne de représenter l’ensemble des français. Il doit donc mourir et mourir encore grâce à Clearstream, vu qu’on a rien à part çà contre lui. Et si l’affaire était probante, ça serait déjà plié. Vive la justice indépendante.

L’Eglise a fait des procès cadavériques pour exhaler sa vengeance tardivement et insuffler la terreur aux amateurs de résistance morale. La méthode change, l’objectif reste. Sinistre. La rupture ?

Mais qu’on pense au présent, à l’avenir et moins à ces épisodes navrants de la vie politique passée, mais qui réapparaitront autrement DEMAIN si nous ne sommes pas vigilants AUJOURD’HUI.

Parlez du passé, comme çà on a la paix pour faire ce qu’on veut à présent, pour notre avantage futur et au détriment des « suivants » anonymes : voilà nos dirigeants, tels qu’ils sont. LAMENTABLE.


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