Ne chercher pas de basses excuses pour exclure de la scène international un président élu démocratiquement. Une des raisons parmis tant d’autres d’ordre économico-social est ci-dessous :
Chavez et Ahmadinejad d’accord sur le fait que l’empire du dollar est en train de s’effondrer
TEHERAN, le 19 novembre.- Le président vénézuélien Hugo Chavez a affirmé aujourd’hui à Téhéran que « l’empire du dollar est en train de s’effondrer », rapporte l’ANSA.
« Bientôt, plus personne ne parlera du dollar car la valeur du dollar est en chute libre et l’empire du dollar est en train de s’effondrer », a déclaré Chavez à un groupe de journalistes.
Le leader bolivarien a réalisé une visite à Téhéran, en provenance de Riyad, où il a participé à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, pendant laquelle les deux présidents ont proposé de « dédolariser » les transactions de brut.
Dans la capitale iranienne, tant le président iranien Mahmoud Ahmadinejad que son homologue vénézuélien ont affirmé que leurs pays « seraient ensemble jusqu‘à la fin », a fait savoir EFE.
« Heureusement, nous sommes témoins de la chute du système de l’arrogance (les Etats-Unis) et des victoires successives des peuples », a déclaré Ahmadinejad, lors d’une conférence de presse commune, pendant laquelle Chavez a réitéré son appui au programme nucléaire iranien à des fins pacifiques.
En outre, il a déclaré que les relations de coopération entre l’Iran et le Venezuela étaient particulièrement importantes pour Caracas du point de vue moral, politique, économique et social, et a estimé à 4 600 millions de dollars le volume des investissements conjoints. Chavez s’est ensuite rendu à Paris, où il a été accueilli lundi soir.
L’IRAN A COUPÉ LES LIENS AVEC LE DOLLAR
Depuis Londres, Reuters a fait savoir que l’Iran avait coupé avec succès tous ses liens avec le dollar en ce qui concerne les revenus du pétrole, a déclaré lundi un fonctionnaire iranien.
« Ceci est une décision économique et nous avons pu nous rendre compte qu’elle est correcte. Avec le temps, le dollar est devenu de plus en plus faible », a déclaré à Reuters Hojjatollah Ghanimifard, directeur des affaires internationales de l’entreprise d’Etat, la Compagnie nationale du pétrole iranien.