@ Vin100
Je vous sais gré de votre indulgence. Je ne me prétends ni philosophe, ni théologien et vous avez compris que je cherchais à expliquer avec mes mots à moi une notion bien compliquée.
Cela étant dit, je persiste à penser que l’auteur fait fausse route en affirmant, maladroitement, que le Dieu des chrétiens aiment la violence puisque l’histoire du peuple juif puis chrétien relate des événements violents.
Il me semble que cela relève d’un raccourci intellectuel assez faible.
C’est comme si je disais que lorsque j’apprends à mes enfants à accepter de perdre un tournoi de tennis, je leur apprends à aimer perdre. Toute proportion gardée, cela relève de la même inconsistance. Alors tout à article là-dessus, vous imaginez ?
En ce qui concerne mes propres propos, je sais bien que la souffrance est quelque chose de tabou et de très sensible. Dire qu’un chrétien accepte le fait de souffrir peut choquer, je le conçois. Mais que voulez vous que j’y fasse. Vous parlez de dolorisme, mais à mes yeux, le dolorisme, ce n’est pas cela. S’infliger volontairement des souffrances, c’est du dolorisme. Confier à Dieu des souffrances involontairement subie dans sa vie, ce n’est pas du dolorisme.
Personne n’a dit que les catholiques devaient s’empêcher de prendre des cachets d’aspirine pour éviter d’avoir mal au crâne. Je dis, en revanche, que lorsque la vie provoque une souffrance physique ou morale contre laquelle on ne peut plus rien, « l’offrir » à Dieu par compassion avec la passion du Christ reste une possibilité offerte au croyant.
A partir de pà, je n’ai pas appris par coeur de catéchisme de l’église catholique, mais je serai ravi de lire dans votre prose votre regard sur le sujet.
Bien cordialement,
Icks PEY