Le manque de commentaire à cet article est édifiant.
Dans les années 1960, la banlieue sud de Paris était encore très peu bétonnée. C’était plus des villages que de la banlieue parisienne. On y croisait des mamies avec leurs petits troupeaux de biquettes, des gosses qui jouaient dans des rues non macadamisée où le passage d’une voiture était un évennement.
Aujourd’hui, tout est ultra betonné, plus loin que Villacoublay, qui à l’époque était entouré de champs. On y rencontre plus que des parkings entourant des batiments bizarres avec sur le fronton un nom de société totalement inconnu.
Dans les années 1970, l’aéroclub de Chartres n’avait pour voisinnage que les antennes militaires d’une vieille base aérienne désafectée. On pouvait s’y rendre à pieds à travers prés et pistes d’aviation désafectées.
Aujourd’hui, impossible d’y aller à pieds, l’aéroclub est entouré de lotissements, casernes, parcs d’expositions de caravanes et autres piscines pavillonaires, pistes de stock car et de motos cross et de karting qui nous réveillent de leurs hurlements de moteurs poussés à fond même le dimanche matin, rocades, bretelles d’autoroutes, hôtels, et autres horreurs bétonesques bruyantes.
Au point qu’un nouveau site est recherché 50 km plus loin de la ville, plus calme, là où nous ne recevrons plus de coups de fils de gens agacés par le bruits de nos planeurs même l’hiver.
Et oui, ça bétonne ça bétonne.
Sans se demander si l’atmosphère n’en est pas légèrement perturbée.
Ca se plaint du changement climatique, mais c’est tellement normal d’étaler le bétonnement, détruisant l’aérologie locale.
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