@auteur
On ne peut être en total désaccord avec ce que vous dites, mais j’apporterai quelques nuances tout de même :
- scolaire : c’est là que se trouve une bonne partie du problème. Je serai curieux de connaitre les chiffres nationaux s’ils existent qui donnent le pourcentage de jeunes en age d’être formés (formation générale ou spécialisée) qui sont complètement déscolarisés.
- économique : grandement liée au scolaire tant il est déja compliqué de trouver un travail quand on a des diplomes pourtant réputés valorisant, qu’on est blanc et qu’on n’habite pas un quartier dit sensible aux yeux des recruteurs. Je suis d’accord avec vous concernant la légitimité du développement du trafic souterrain car on constate qu’elle ne se limite pas aux quartiers dits sensibles, mais je noterai qu’elle peut etre un frein aussi à la reprise d’une formation ou d’un travail beaucoup moins rémunérant.
- police : je suis pour l’arret des controles d’identité dans les quartiers car ils sont utilisés de façon systématiques et n’ont montré aucune utilité puisqu’ils n’empêchent pas les délits en augmentation continuels partout en France. Sinon, je mettrai en avant les efforts de l’administration pour intégrer aux équipes policières des français issus de l’immigration chose que vous dénoncez à juste titre pour la politique. On peut espérer que les mentalités changent dans ce domaine là.
- passé colonial : il va sans dire que ce passé a marqué et marque encore les français de tous horizons : La France peine encore à assimiler la culture africaine dans la mesure où le colonialisme tendait à faire le contraire.
- émeutes : elles ne se règleront pas uniquement par la force puisque l’histoire prouve qu’il faut toujours des négociations pour sortir d’un conflit. Toutefois que dire de l’ultra violence qui marque notre société : cette perte complète de tout discernement et de toutes limites qui ne s’exprime pas seulement lors des émeutes, mais en quasi continu sur certains médias internet. Moi je trouve qu’un palier est franchi lorsque le symbole de l’autorité républicaine n’en est plus un, lorsque la peur séculaire du gendarme n’existe plus. Quelles limites restent-ils après ?