Désolé encore une fois, mais une grande partie de l’argumentation de carpdiem ci-dessus est tissée d’inexactitudes, de déformations, d’erreurs. Point de références précises, juste un fatras de lieux-communs, habituels lorsqu’on entend charger les Blancs de tous les méfaits et les Indiens de toutes les qualités. En somme l’avatar actuel du mythe du bon sauvage.
Il y a notamment des traces largement établies d’un état de guerre permanent entre tribus des plaines, consubstantielle même à leur art de vivre. Certes il ne s’agissait pas de guerres trop meurtrières, car un peuple de nomades ne doit pas épuiser ses forces dans des combats destructeurs. Mais on a des exemples de tribus entières dont la quasi-totalité des guerriers sont anéantis, les femmes et les enfants passés comme esclaves aux mains des vainqueurs. D’ailleurs, pourquoi voulez-vous que les Indiens fussent plus ’doux’ que tous les autres peuples de guerriers-nomades, les Mongols par exemple.
Quant aux royaumes sédentaires de l’Amérique centrale, de véritables guerres de conquête sont attestées en abondance.
Oui les Indiens ont été spoliés, oui les traités ont été brisés, oui il y a eu tentative d’imposer une culture et un mode de vie autres, à une époque où le relativisme culturel était quasi-inconnu. Il y a eu surtout incompréhension totale entre deux modes d’existence, et le choc a été cruel.