Vous avez raison, j’essaye de prendre un ton nouveau, la plupart des articles développant un parti pris qui nuit au débat. L’astrologie propose une grille de lecture de la réalité qui varie d’une civilisation à une autre. Ce pourquoi à mon sens on ne peut même pas appeler « astrologie » tout ce qui se rapporte au ciel. C’est un peu ce que j’ai voulu faire avec le petit historique présent dans cet article : la divination astrale mésopotamienne n’est pas de l’astrologie, même si astrologues et sceptiques le répètent régulièrement. Il est vrai qu’il y a peu ou pas de travaux comparatifs à propos de ces croyances présentes dans diverses civilisations, mais ce n’est pas étonnant dans le sens où il n’y a pas non plus d’histoire générale de l’astrologie construite par les historiens. Il ne saurait donc y avoir un travail global sur « toutes » les astrologies du monde. Comme je l’écrivais ci-dessus, un tel travail de synthèse présuppose d’autres travaux qui n’existent pas encore. Dont ceux sur la technique astrologique qui, à mon avis, permettraient d’éclairer vivement les différences entre les « astrologies » que l’on connaît. Mais au jour d’aujourd’hui « l’astrologie » n’est pas un thème de travail, on ne l’aborde que dans le cadre d’un autre travail. Les historiens par exemple, travaillent sur une période de l’Histoire bien précise sans prendre le risque (ou sans pouvoir) en sortir vraiment. Le « problème » est donc plus profond.