@JL,
Selon l’approche de certains philosophe anthropologiques, la politique telle que nous l’avons connue et qui semble bien changer serait liée à la relation entre l’homme et sa temporalité.
En résumant, les lumières ont surtout introduit la perspective en philosophie ; l’homme raisonnant à contre courant du temps, il se projette sur l’avenir ; ce qui fût le rôle déterminant des politiques que de répondre aux besoins perpectifs des citoyens. Cette philosophie des lumières aurait été une rupture avec l’homme archaïque qui a existé sous l’emprise des églises ; l’avenir des hommes n’étant que le domaine de Dieu.
Aujourd’hui, ils l’expliquent principalement par la tendance qui émane du monde financier ou la perspective est réduite ... au présent, au mieux au lendemain. La politique devenant le traitement des affaires courantes mais non plus une direction à moyen et long terme ; ce qui nécessite des idées directrices. La seule préoccupation, dans les faits, que nous retrouvons au niveau de ces structures non démocratiques consistant à tenter de stabiliser l’insécurité temporelle des finances.
Nous constatons tout autant, selon certains philosophes, à un délitement d’idées directrices et fédératrices, qui sont souvent taxées d’idéologies afin de les décridibilisées ; alors que le moteur actuel nous poussant au temps présent est guidé par une idéologie qui ne peut admettre, comme à l’époque des religions, aucune contradiction, aucune nuance ; elle se pose de fait comme infaillible.
D’autres philosophes s’évertuent à expliquer que le modernisme (celui que nous appliquons aujourd’hui s’entend) n’est en aucun cas un progrès.