Et pour les autres lecteurs :
Dès sa création Israël a été attaqué lachement par 2 fois, une première fois en 1948 par une coalition arabe libanaise, syrienne, irakienne, égyptienne et jordanienne (5 pays, rien que ça, contre un pays qui ne comptait à l’époque que 3 Millions d’habitants) et une seconde fois en 1967, pendant une de leur principale fête religieuse (kippour), par une coalition de la Syrie, la Jordanie et l’Egypte (de nouveau 3 pays, quel courage). Cette seconde guerre déboucha d’ailleurs sur les accords de paix entre Israël, la Jordanie et l’Egypte ...
(1) La guerre de 1948 : « Peu après la proclamation de la création d’Israël, une coalition arabe (libanaise, syrienne, irakienne, égyptienne et jordanienne) attaque le nouvel État. Les armées de l’Égypte, de la Syrie, du Liban et de l’Irak, ainsi que la légion arabe de Transjordanie commandée par le général britannique Glubb Pacha et des officiers britanniques, appuyée par des contingents de l’Arabie Saoudite, envahissent le jeune État d’Israël. En gagnant la guerre israélo-arabe de 1948, Israël conquiert 26 % supplémentaires (par rapport au plan de partage, soit 81 % au total) des territoires du mandat britannique situés à l’ouest du Jourdain. »
(2) La guerre des Six Jours : « En mai 1967, l’Égypte procéda à d’importants mouvements de troupes dans le désert du Sinaï, exigea le départ des forces de maintien de l’ordre de l’ONU qui s’y trouvaient depuis 1957 et signa une alliance militaire avec la Jordanie. Israël se retrouva face à des armées arabes hostiles sur tous les fronts. L’Égypte violant les accords signés en 1956 après la campagne du Sinaï, Israël lança une »attaque préventive" (5 juin 1967) contre l’Égypte au sud, suivie d’une contre-offensive à l’agression jordanienne à l’est et de l’expulsion des forces syriennes du plateau du Golan au nord. L’Egypte imposa alors le blocus du détroit de Tiran.
Après six jours de combats, de nouvelles lignes de cessez-le-feu remplacèrent les anciennes, la Cisjordanie, la péninsule du Sinaï, la bande de Gaza et le plateau du Golan passant sous contrôle israélien. Les villages du nord du pays furent alors libérés de 19 années de menace des bombardements syriens ; la navigation des navires israéliens par le détroit de Tiran était désormais assurée et Jérusalem, qui était divisée entre Israël et la Jordanie depuis 1949, passa entièrement sous contrôle israélien, suite à la conquête de Jérusalem-Est."