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Commentaire de armand

sur La réglementation foncière, source de la crise du logement


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armand armand 1er décembre 2007 22:06

Si le logement est uniquement considéré comme un bien de consommation qui doit rapporter, et qui peut faire l’objet de toutes les spéculations, alors la seule solution (temporaire) de la crise actuelle, nourrie exclusivement par les prix insensés de l’immobilier, serait le krach qui semble s’annoncer, et qui fera fondre les prix.

Le rendement assez médiocre des logements mis en location vient du différentiel entre le prix à la vente et les loyers qui, quoique trop élevés, doivent malgré tout rester dans l’ordre du possible. Là où les prix sont les plus élevés, on assiste à une décorrélation extrême entre prix à l’achat et loyers.

J’en conviens, il est urgent de remettre la population dans les villes et de réduire le coûteux étalement urbain, désastreux en termes d’environnement, de stress. Mais j’estime qu’il faudra passer par des mesures coercitives : coup d’arrêt à la ’pied-à-terrisation’ des quartiers centraux, encadrement des loyers, taxations des ventes spéculatives et interdiction des ’ventes à la découpe’. En somme, favoriser le propriétaire individuel mais reglementer les énormes institutionnels (sait-on, par exemple, que groupe LVMH n’est pas seulement propriétaire de la Samaritaine, laissée à l’abandon sous prétexte de ’travaux’ mais d’un important parc immobilier dans tout le quartier ? Qu’attend la ville pour prendre les mesures qui s’imposent pour que ce parc serve à de ’vrais’ habitants et non à des pieds-à-terre pour riches, ce qui semblerait être dans le projet, bien opaque, de LVMH ?)

On pourrait procder à une redensification de nombreux quartiers de Paris, mais j’y verrais plutôt une reconstruction dans le style traditionnel et non des tours. Dans tous les cas, il serait opportun d’affirmer que le logement est un bien trop essentiel pour être laissé au libre jeu du ’marché’.


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