A propos de Chavez, c’est la même chose que pour Pinochet. Ce n’est pas un dictateur, c’est un tyran (voir dans le dictionnaire car on l’utilise de façon impropre). L’Amérique du Sud en a toujours été pleine, mais Castro, c’est différent. Castro est bien un dictateur au sein d’un régime totalitaire.
Après sa défaite au référendum Chavez devient nettement plus fréquentable. Il se débarrasse de son habit de tyran pour un président élu et en exercice comme les autres.
A propos des otages, il y eu vraisemblablement une action d’Uribe pour contrecarrer Chavez qui s’invitait en gros en Colombie en tant qu’interlocuteur d’une des narco-guerrila les plus sanguinaire qui soit, et donc contre le pouvoir démocratiquement élu en Colombie. Si Chavez avait joué honnêtement le jeu, ça aurait pu marcher, mais il n’en a rien fait. La Colombie lui avait donné une ligne bien précise qu’il n’a pas suivi, et s’est même fourvoyé dans du baratin.
Très franchement l’attitude de Chavez est irrattrapable par Paris. Je ne sais pas ce que notre gouvernement va encore chercher. La libération de quelques otage plus ou moins franco-colombiens ou americains ne vaut pas de passer outre l’avis et les intérêts de millions de personnes en Colombie qui tendent à mener une vie démocratique normale.