@ toutes les femmes
’’Une jeune femme qui est allé jusqu’au bout de sa vie, refusant la profanation de son corps’’ c’est juste là... où elle a commis une erreur : il ne fallait pas lutter... bien au contraire.... devenir consentante malgré l’horreur !
Je peux parler parce qu’il m’est arrivé la même chose.... ma première réaction était la même qu’elle : lutter..... jusqu’à s’apercevoir qu’on ne va pas gagner... quand j’ai senti ses mains enserrer mon cou.... quand j’ai compris que j’allais mourir... instinct de survie..... j’ai cessé de lutter.....effacé la marque de terreur dans mes yeux.... pensé très fort que ce n’était pas mon bourreau..... je l’ai enlassé.... comme j’aurais pu le faire de quelqu’un que j’aimais.... et puis j’ai senti qu’à nouveau je pouvais respirer....la bête avait lâché prise... ne voyant plus de terreur dans mon regard ... mais au contraire une acceptation de la situation, le monstre s’est relevé... et le voilà maintenant se confondant en excuses : de proie... je venais de basculer à ses yeux comme un être à protéger !
Le souvenir de cette scène est très douloureux : mais il me semble essentiel d’en parler justement pour que ne meurre plus des Anne-Lorraine et beaucoup trop d’autres :
Les violeurs n’attendent de leurs victimes que terreur... refus et lutte : la seule façon d’en sortir indemme étant de faire exactement le contraire de ce qu’ils attendent de vous !