Le niveau de vie des retraités ne peut être maintenu que sur la base des revenus réels des actifs, que ce transfert ait lieu par l’intermédiaire d’un mécanisme public ou de plans d’épargne-retraite basés sur le marché.
Dans les deux cas, les sommes impliquées sont équivalentes. Elles réagissent de la même façon à l’augmentation du pourcentage des retraités par rapport à la population active.
Si vous préférez, même par placement boursier (capitalisation), les liquidités disponibles ne peuvent s’appuyer que sur les richesses dégagées par l’activité économique du moment ; donc les actifs. Les sommes colossales que représente la hausse volumétrique des retraités (pyramide des âges) pourrait conduire à des krachs boursiers si bien entendu nous partons du principe d’un revenu garanti (prenant pour base celui de la répartition) pour les cotisants.
La seule compensation possible du système par capitalisation étant de ne rien garantir du tout sur les revenus des futurs retraités. En ayant des gagnants et des perdants comme cela c’est vérifié lors de problèmes de type ENRON.
Avant d’être distribuée, la rente financière doit être produite. Et si elle était distribuée à ceux qui la produisent, que resterait-il pour ceux qui ne vivent que de leur rente (cas du retraité ayant capitalisé) ?
Plus réalistes, les fonds de pension anglais ont bien compris que le capital ne créait aucune valeur ; ils réclament le recul de l’âge de la retraite à 70 ans. De leur côté, les fonds de pension néerlandais sont sommés par l’Etat de prendre des mesures pour pouvoir honorer leurs engagements sur les garanties.