Bonjour,
En voilà un article qu’il est bon !
Je partage votre analyse, et plus globalement, je constate comme vous la fuite en avant, la course vers l’enfer, la chutte vers l’abîme du court-termisme clientèliste et malsain.
La monétarisation des RTT, l’affaiblissement des 35h, le travailler plus pour « gagner plus » qui ne veut toujours rien dire puisque la productivité c’est travailler autant pour gagner plus, la vente à la sauvette de parts d’EDF - il faut le dire CONTRAIREMENT A TOUS LES PRINCIPES énoncés depuis plus de 5 ans (recettes exceptionnelles, privatisation rampante, cadeau fait aux majors etc...)- , la vision ultra simpliste de gestion dans l’urgence... n’en jetez plus, c’en est trop.
Le foutage de gueule est à son paroxysme - et je comprends qu’il fasse mouche médiatiquement - tant l’écart entre « images » et réalité est énorme.
N.Sarkozy se veut distributeur de « primes au travailleurs » mais dans les faits, il travaille pour les rentiers et les « élites » souvent retraités.
N.Sarkozy se veut « VIP libéré et reconnaissant le colonialisme » mais dans les faits il vend des centrales nucléaires qu’AREVA tente de fourguer depuis plus de 5 ans le tout dans une ingérance et une condescendance (je pompe tes ressources, je te construit une centrale, j’arrose ton pouvoir, tu souris sur la phto) qui n’a rien à envier à l’ère du Banania colonial...
N.Sarkozy se veut négociateur avec la SNCF/EDF/RATP sur la question de l’équité alors que dans les faits il troque l’apaisement sur la division des syndicats, la négociation à primes variables, la destabilisation du syndicalisme « salarié » sans jamais, oh non jamais, porter le regard sur le MEDEF ou l’UIMM...
N.Sarkozy se veut sauveur de la veuve et de l’opprimée, les membres de l’association « l’arche de Zoé », noyés dans une tempête médiatique y sont encore au Tchad... quant au Darfour et à toutes les questions géopolitiques, la position de la France n’a jamais autant suscité de méfiance et d’instabilité.
N.Sarkozy se veut leader d’une démocratie irréprochable, mais outre un déficit de fonctionnement inacceptable des finances publiques, rarement le verrouillage médiatico-politico-sportivo-luxuo-scandolo n’a été aussi puissant.
La dose de proportionnelle, les échelons territoriaux, la représentativité des scrutins type CG ou sénateurs... on peut toujours se brosser.
Le gouffre ?
Oui, on y court.
Même si certains se gavent, il faudra bien un jour que de nouvelles réparatitions et règles du jeu soient établies...