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Commentaire de Zenobia

sur Le célibat : fléau de notre société ?


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Zenobia Zenobia 7 décembre 2007 09:47

Bien peu de positions féminines sur le sujet... Etrange non ? Alors une « vieille » féministe,

au sens de à égalité des compétences doit correspondre égalité des salaires, égalité des chances, égalité des droits et des devoirs,

je constate avec... amusement et non regret d’ailleurs que les hommes et les femmes ne sont pas vraiment faits pour vivre ensemble. Le mariage ne semble possible que dans une relation de dominant à dominée. J’ai vécu un divorce : la tragi-comédie absolue, puis un veuvage : l’enfer de la perte d’un être cher. Mais comme j’ai toujours été indépendante, au sens où je ne dépendais de personne pour vivre et élever mes enfants, j’avoue qu’avec le temps je n’ai plus aucune envie des compromissions permanentes que les couples doivent accepter pour « survivre »... Car combien de couples ne font que « se supporter » pour éviter la solitude....Triste vision non ???

Alors très franchement, mieux vaut être seule que mal accompagnée. Une solitude choisie, bien remplie, qui n’empêche pas les relations amoureuses intenses, mais qui laissent la liberté de respirer, sans rendre des comptes.

Et puis finalement, vive le retour aux premières structures sociétales du matriarcat ! Peut être qu’alors les couples survivraient mieux, qui sait.... ( En fait, je n’en suis pas très certaine si l’on se réfère à la société si mythiquement décrite des amazones...)

Mais au moins,il n’y aurait moins de ces folies dans le monde, les guerres, les conflits.... : nous n’avons pas envie que la vie que nous donnons soit reprise dans de telles sottises sous forme de « chair à canon »...

Sur le plan sociétal, les mariages étaient avant tout des moyens pour maintenir ou agrandir un patrimoine jusqu’à la fin du 19 ème siècle. Rien à voir avec les sentiments. les hommes tentaient de trouver ailleurs ce qu’ils souhaitaient et les femmes souffraient d’un bovarysme ou rênalisme aigü, victimes d’un patriarcat exacerbé.

La société actuelle permet enfin à chacun d’entre nous de... RESPIRER et de choisir sa voie... Alors la liberté est parfois dure à assumer, elle coûte un prix fort, mais c’est la liberté.


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