A mjolnir
Si le marxisme ou la psychanalyse étaient des sciences, cela se saurait !
Mais l’important est que la laïcité de l’école implique en principe qu’un adulte en position d’autorité ne se servent pas de sa fonction pour imposer ses croyances personnelles à des enfants.
Quand à ce qui est du créationnisme, ne vous laissez pas abuser par les médias bien pensant. Il existe au États Unis une petite minorité d’illuminés qui défendent un créationnisme basique et que l’on monte en épingle, mais le vrai débat n’est pas là. Toute une partie des églises américaine est engagée dans une controverse avec les « croyance » subjectives d’une certaine intelligentsia qui cherche à les présenter comme vérité révélée.
On monte en épingle le créationnisme parce que ce terrain est un peu plus solide que les autres sur le plan idéologique. Mais la preuve que le débat est idéologique et non scientifique est qu’en général on parle dans un camp de Darwinisme, thèse complètement dépassée sur le plan scientifique à l’heure de la théorie du chaos etc qui montre que pour l‘essentiel on ne sait pas très bien comment tous cela se passe...et dans l’autre de création en une semaine alors que les fermiers anabaptistes sont bien placés pour savoir que leurs vaches Holstein- frison, fruit d’efforts sélectifs, ne sont pas sorties toutes bottées de l’arche de Noé.
La vrai question est celle de la dignité de l’homme avec une position chrétienne qui affirme qu’il est libre et responsable et un courant qui se qualifie lui-même de « matérialiste » et qui un peu comme Michel Onfray, affirme qu’après Freud et Marx, il ne peut y avoir ni liberté ni donc de responsabilité.
Les deux positions sont défendables.
Du point de vue de la raison raisonnante, la position chrétienne est évidemment plus cohérente puisque le chrétien sait qu’il croit alors que l’athée croit qu’il sait. Avoir la certitude de l’inexistence d’un Dieu est évidemment moins raisonnable que d’être convaincu d’avoir une foi subjective. Pour le dire autrement, prouver l’inexistence de Dieu parait encore plus vain que chercher à prouver son existence.
mais on ne voit pas au nom de quoi des enseignants seraient fondés à imposer la seconde aux enfants des premiers