Souvenez vous de cet extrait d’une pièce de Molière : « qu’allait il faire dans cette galère ? »
C’est devenu une expression courante.
Souvenez vous de ces opéras du XVIII° siècle traitant d’enlèvements et/ou de rachats d’esclaves ?
Tout ceci concernait la principale activité de la ville d’Alger : la razzia des côtes et des bateaux chrétiens, pour capturer des esclaves chrétiens, italiens, grecs, espagnoles, français, etc..
Lors de la guerre d’indépendance de la grèce ce fure plus de 100 000 grecs qui furent l’objet d’un « bizness » algerois.
Les pirates barbaresques ont pillés, tué, terrorisés sur nos côtes pendant mille ans. Là il y eut un véritable génocide alors que durant la colonisation française la population arabe et kabyle a été multiplié par 7.
Les hommes capturés étaient soit épuisés dans les travaux pénibles avec une mortalité élevée, soit castrés pour le service domestique, et on devine ce qu’il en était des femmes.
Le sort de ceux qui étaient membres de riches familles pouvait être plus doux. Une rançon permettait leur échange.
Des ordres religieux mendiants existaient au XVII° siècle pour collecter de l’argent et racheter une partie de ces esclaves des barbaresques.
En 1830 c’est à la suite de la n+1ième agression de navire français, et probablement échauffée par le sort réservé aux populations grecs que la France a envoyé un embassadeur au Deï d’alger. C’est à la suite de l’échec de cette entrevue qu’il fut décidé d’envoyer une expédition punitive sur Alger, qui bien plus tard déboucha sur la colonisation, en grande partie décidée et organisée après 1870.
Donc si devoir de mémoire il doit y avoir c’est de la part des algériens
Que l’algérie s’excuse demande pardon, et indemnise l’Europe.
Avec les intêrets, le budget du pétrole et de la corruption du pouvoir algerois n’y suffira pas, et pourtant ce dernier budget est conséquent !
NB : c’est ce pouvoir corrompu qui demande ces excuses pour sauver son image auprès de sa population, qui n’en a rien à fiche, et a tourné la page depuis longtemps, et aimerai se tourner vers l’avenir.