Manusan,
Tombons les traditions, les innovations, les tergiversation, les travers de comportement, les compréhensions personnelles, et tout ce qui pourrait nous induire en erreur dans la conduite de l’autre (qu’il soit intégriste, ou laxiste, inculte ou bien traditionaliste).
Le Savoir s’acquiert par la Quête du Savoir [Le Prophète].
Cette quête du savoir ne devrait pas consister à l’observation des travers de l’autre, sous le prisme de laquelle on aurait à juger le sujet étudié. Un illustre personnage avait par le passé formulé une fabuleuse citation une fois s’étant converti à l’Islam : je m’estime chanceux d’avoir connu l’Islam avant d’avoir les musulmans. Il insinuait par ce que s’il aurait jugé l’Islam en mettant le comportement de certains musulmans sous la sellette, dès lors il n’aurait jamais pu embrasser l’Islam ; et donc, il se rassurait d’avoir pu et su apprécier l’essence et les valeurs de la religion musulmane sans se laisser faire induire en erreur par les travers de ces mauvais ambassadeurs.
Concernant votre allusion au mariage, je vous renverrais vers une précédante réponse que j’avais formulée à Stephanesh.
Stephanesh,
Dogmatiquement parlant : il est libre à tout un chacun d’épouser quiconque il souhaite ; tant du côté de la femme que de celui de l’homme.
Ta propre question avait été soulevée par les premiers musulmans (à laquelle il y eut la réponse ci-dessous).
Dogmatiquement parlant, il y a deux versets qui parlent de la chose :
Cette sourate nous fait savoir qu’il est préconisé et qu’il est considéré préférable tant pour l’homme que pour la femme d’épouser un partenaire de la même confession, càd musulman ; et ce, non pas à cause d’un quelconque racisme ou quelconque racialisme (il n’y en a pas en Islam), mais juste pour permettre à l’individu de préserver sa foi personnelle (sans aucun risque de la voir contaminée par celle de l’autre, et les moeurs en conséquentes, alcool et porc par exemple) ; bon vous me direz chacun pourra garder la sienne, et là vient le problème de la cohabitation (chacun vivant dans le respect de sa religion) et le problème de l’éducation des enfants (quoi leur inculquer comme initiation et culture religieuse), et se pose le problème de la perpétuation de la religion au sein de la descendance et des générations suivantes ; c’est pour cela qu’il est évoqué qu’épouser une esclave ou un esclave rachetés de chez les polytéistes serait plus fructueux (tant sur le plan terrestre que dans le monde au-delà) (pour des raisons de piété, de compatibilité et de conservation de la religion) que de se lier en mariage avec des associateurs même s’ils seraient plaisants sous quelconque considération.
La question qui s’imposerait est la suivante : qui sont donc ceux qui sont considérés comme associateurs ? Réponse : par associateur (mouchrik) est entendu quiconque personne qui voue un culte à quelqu’un autre à la place de Dieu, ou en association à Dieu. Cela entend : païens et polythéistes. L’athéïsme n’existait pas à l’époque ; chacun croyait à quelque chose. Certains peuvent estimer que l’athéïsme peut être assimulé à une religion : en absence de cultes, il pourrait être considéré comme un culte des passions (celles les plus primaires, que nous partageons en commun avec les animeaux). Dans le Coran, les juifs et les chrétiens ne sont pas nommément cités comme des associateurs, mais en tant que Gens du Livre.
Qu’en est-il alors du mariage avec les Gens du Livre ?
Ce verset semble parler et ne légitimer que le mariage d’un musulman avec une femme issue des Gens du Livre, mais n’accorde pas le même droit à la femme musulmane de faire de même. Vous pourrez réinterpréter cela en considérant une sorte de société pas forcément ni totalement machiste dans laquelle la petite famille absorbe la religion du père dans laquelle l’homme pratiquerait une autorité religieuse sur les enfants (en leur enseignant la religion, en leur apprenant le Coran et en les amenant à la mosquée ; c’est aussi le ressort de la femme musulmane), mais point sur la femme qui elle garde sa foi. La conversion ne peut être forcée en Islam, mais l’éducation de ses propres enfants dans l’Islam est un devoir pour chaque musulman.
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Meilleures salutations, et merci pour votre mot et appréciations.
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