A la méditation de ces dames, je propose une histoire vécue.
Il y a environ 25 ans, un de mes amis pilote de chasse. De ceux dont ces collègues disaient qu’il « a ça dans la peau », qu’il fera le plus jeune pilote d’essais et le plus jeune général qu’on ai jamais eu. 3500 heures de vol là où ses collègues plafonnaient à 2000.
Il rêvait d’être le premier pilote de notre navette spatiale Hèrmes.
Pilote de voltige et de planeur dans le civil.
Hors un jour, coup de foudre.
Une belle grande brune, le genre de plante qui pousse bien parce que bien arrosée, éducation parfaite dans les meilleures écoles, etc. La grande classe trop parfaitement maitrisée.
Il lui sauve la vie. Des chiens lachés par un vigile lui avaient a moitié arraché un bras et la poitrine.
Il égorge les chiens, l’emmène à l’hopital.
De ce jour là on ne le reconnait plus. Lui si volubile et déconeur, plus rien, plus un mot. Du jour au lendemain. Silence radio.
Et là l’horreur pour un mec.
Elle lui fait le coup du « c’est moi ou tes avions, tu choisis ! »
Et il a démissionné de l’armée de l’air.
Elle satisfaite, elle l’épouse.
Depuis, il travaille chez un grand avionneur, en costard cravate, tous les jours à la même heure dans le même bureau.
Tous les soir il revient dans son pavillon comme les autres en grande banlieue.
Surtout, depuis qu’il a voulu réintégrer le personnel navigant et qu’on lui a dit non, il fonctionne aux antidépresseurs et aux anxiolitiques.
Pour vous mesdames, à méditer tranquillement.