« Qui cachez-vous derrière ce pronom indéfini que certains jugent grossier ? »
Ces « certains » ne doivent pas être bien nombreux, vu l’utilisation très large de ce « pronom grossier » Enfin, je réponds à votre question : d’habitude, quand on dit « on est allés au ciné », cela signifie en langage soutenu « nous sommes allés à une séance cinématographique ». Donc, dans ma prose, « on » signifiait « nous les non-francophones de naissance ». Cela est-il clair, ou nécessite des explications supplémentaires ?
« Qu’est-ce qui vous prend de balancer du misérabilisme dans votre commentaire ? Alors que j’insiste simplement sur la nécessité de ne pas faire aux autres ce que je n’aimerais pas qu’ils me fassent. »
Alain Rey, dans une émission assez récente, a vexé (involontairement) une femme d’origine arabe avec son discours sur les enfants immigrés dont le français est défaillant (pas à leur arrivée mais de façon définitive).
D’abord, l’article ne parle pas de l’orthographe des étrangers ; ensuite, cette attitude, certes pavée de bonnes intentions, a tout de même un fond... misérabiliste Personne n’a jamais insisté sur mes fautes du français si je précisais mon origine étrangère, n’enfonçons pas les portes ouvertes, mais le problème est la maîtrise par les Français de leur langue maternelle.