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Commentaire de skirlet

sur L'orthographe dans tous ses états


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skirlet 13 décembre 2007 12:16

Seespan :

« Pour l’anglais c’est un autre probleme qui concerne une autre branche de l’enseignement »

Je ne suis pas tout à fait d’accord. L’anglais systématique au primaire, mis à part son caractère antidémocratique (car absence du choix), pose deux autres problèmes graves : le premier, c’est le rétrécissement des heures du français, le deuxième, c’est le fait d’infliger aux élèves avec la langue maternelle peu phonétique une autre langue qui l’est encore moins. Ce n’est pas anodin.

Philippakos : le mot « courriel » est largement utilisé au Québec, et son usage se répand en France. Il n’y a pas de mal d’emprunter les mots étrangers, mais on peut s’interroger sur les mécanismes de ce processus. En anglais, les néologismes sont puisés dans la langue même. Ca ne leur paraît pas ringard d’utiliser « bug » qui n’est rien d’autre qu’un insecte, « thread » qui est un fil etc. etc. En France, c’est un snobisme qui domine et qui fait utiliser les mots anglais tout en disposant des mots français du même sens... ce « coach » au lieu de « entraîneur », « challenge » et non « défi », et pour ce fameux « thread » - en quoi le mot français est-il pire ? Une chose - les emprunts naturels, autre chose - quand ils sont véhiculés en masse par les médias (« listing » est-il mieux que « liste » ? Et « voting » serait-il plus chic que « vote » ?) Regardez les jouets, les noms des marques - pourquoi un chien souriant arbore-t-il une grosse inscription « happy dog » ? Sur les boîtes de céréales, les anglicismes à profusion... En plus, les emprunts anglais se font de façon massive ; regardez les 10 dernières années, combien comptez-vous de mots venus des autres langues ?


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