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Commentaire de Nemo

sur L'APA, les sénateurs et le trouble jeu de Michel Charasse


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Nemo 13 décembre 2007 15:56

@ Taverne,

Eh bien, je l’attendais, et je l’ai finalement trouvé, le sujet sur lequel nous serions ENFIN d’accord !

@ L’auteur

Votre article, cher auteur, prouve non seulement votre totale méconnaissance des fondements, des mécanismes et du financement de l’aide sociale, mais aussi à traiter logiquement d’un sujet que vous ne connaissez pas.

Je passerai sur le qualificatif « abject » qui n’a certainement pour objet que de soulager une antipathie probablement ancienne vis-à-vis de M. Charasse.

Quel est le fondement du sujet ? L’assistance aux personnes âgées dépendantes. Auparavant, les « anciens », comme on disait, étaient pris en charge par la solidarité intergénérationnelle familiale, souvent assumée par les femmes qui avaient un taux d’emploi beaucoup plus faible qu’aujourd’hui. Ils vivaient chez leurs enfants.

De nos jours, les raisons sont diverses mais le fait est indéniable : nos anciens vont dans des maisons de retraites. Ce qui était une part des charges internes aux ménages est devenu une dépense clairement identifiée.

Dès lors que cela est devenue une dépense, les disparités de situation sont apparues au grand jour entre ceux qui avaient les moyens de se payer une institution avec leur retraite et ceux qui ne l’avaient pas.

Il y a un article ancien du Code Civil qui dispose que les enfants doivent secours à leurs parents. C’est sur cette base du code civil que chaque année, des enfants se font prier pour participer aux dépenses dues au placement de leurs parents en maison de retraite.

L’APA, qui échappe à cette obligation alimentaire, alors qu’elle est de même nature que la pension alimentaire due après un divorce, est devenue de ce fait une trappe à travers laquelle un certain nombre de personnes se sont engouffrées.

Le système est le suivant : vous vous arrangez pour « patrimonialiser » la plus grande partie de vos revenus -un certain nombre de partons sont devenus experts en la matière-, et ensuite, en fonction de la faiblesse des revenus affichés, vous revendiquez une aide sociale.

Vous faites donc financer par la collectivité ce qui devrait l’être par vos propres ressources.

En quoi cela est-il scandaleux que la société récuppère au moment de la succession une partie de ce qu’elle a donné durant la vie ?

Votre article, fondé sur une incompréhension totale du problème, est ce qu’on appelle en thème (puisque vous semblez apprécier l’exercice) UN CONTRESENS.


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