Bonsoir,
juste un petit mot car la lecture des articles m’a achevé après une journée de travail qui plus est à l’écran...
je pense qu’on aura fait un progrès considérable lorsque la loi de l’offre et de la demande ne s’appliquera plus au travail et donc au travailleur...
N’a t on pas tendance à oublier que c’est ce processus de marchandiastion de l’activité travail et du travailleur qui a la fois tire les revenus les plus faibles (et d’autres) encore plus vers le bas, force ceux qui ont de la chance d’avoir un emploi (même s’ils s’auto-emploient) à travailler encore davantage d’heures s’ils en ont la force... C’est ce processus qui a besoin d’un chomage élevé et incompressible et en même temps le génère et ’entretien... Heureusement, il y a le SMIC, les conventions collectives etc... J’entendais l’autre jour pourtant que la france avec 17% de personnes au smic est dernier en Europe avec la bulgarie à cause du nbre élevé de smicarts...
Enfin le terme « prolétaire » n’a pas été utilisé au hasard : il désigne étymologiquement celui qui ne fournit comme richesse à la collectivité que ses enfants, c’est à dire qu’il consomme tout ce qu’il produit... Je me demande jusqu’à quel point dans notre inconscient collectif (surtout celui des classes dominantes), nous n’avons pas intériorisé cette idée... Ceux dont le travail est le plus pénible seraient ceux qui produiraient le moins de richesse.. C’est une excroquerie intellectuelle tout simplement...
Quelle est la vraie valeur du travail, comment l’apprécier avec justesse et efficacité sociale et économique ???
N’oublions pas pour finir que Paul Lafargues et sa femmme (la fille de Freud) ont choisi de se suicider comme A. Gorz je crois , les époux Koestler et queques autres... Le matérialisme pose des questions sur lesquelles il convient de s’attarder...
merci Marsu pour votre réflexion constructive et généreuse !
Marc P