L’éviction de Christophe blocher était on ne peut plus souhaitable. Le petit Führer de l’UDC ne respectait pas nos traditions politiques, à savoir le dialogue et le respect. Il y a quatre ans, le centre-droit lui avait donné une chance de montrer qu’il respectait nos traditions politiques en lui donnant la plus haute charge politique du pays, celle de conseiller fédéral. Blocher s’est moqué d’une règle d’or du Conseil fédéral : la collégialité. tout en étant au conseil fédéral, il a mené une politique d’opposition et de tension permanente. la dernière campagne de l’UDC était d’une rare violence. ma famille est suisse depuis des siècles, mais depuis quelques années, il faut dire que l’UDC pourrit le climat en Suisse. A coups de millions, elle entretient un sentiment xénophobe malsain qui a finit par la faire devenir premier parti de Suisse.
Avec 29% des voix aux dernières élections fédérales, l’UDC a droit à deux sièges au Conseil fédéral selon le vieux principe dit de la formule magique qui veut que les principaux partis politiques soient représentés au Conseil fédéral selon leurs résultats électoraux. Il doit donc y avoir logiquement 2 conseillers fédéraux UDC au conseil fédéral. Mais il n’est dit nulle part que Mr blocher doit y figurer. En élisant une UDC intelligente et compétente à sa place, le parlement a fait preuve de sagesse et de respect envers nos traditions politiques. Il est clair que les 29% d’électeurs qui ont voté UDC voulaient Blocher au Conseil fédéral, mais une grande partie des 71% des autres électeurs n’en voulaient pas. Le Parlement a donc agi avec sagesse. Nous n’avons pas besoin de führer ou de duce en Suisse. Nous avons besoin de sérénité, de confiance en l’avenir, de solidarité, pas d’une réthorique xénophobe, conservatrice et haineuse
Vive la Suisse, vive la démocratie suissse