« Le maintien de titres originaux provient surtout d’une demande du public »
Sans blague ?.. Qui a jamais demandé cela au public, quand et sous quelle forme ? Et le public, est-ce une seule entité monolithe qui n’a qu’un avis ? Ca m’a l’air d’une annonce du genre « dans l’intérêt de notre aimable clientèle, nos prix augmentent de 30% ».
« et de considérations marketing qu’on peut qualifier de compréhensibles »
En effet, il est compréhensible qu’ils ont la flemme de traduire.
Concernant toujous le même « the closer », le public ne comprend même pas ce mot... Apèrs les recherches, il s’avère que la siglification est soit « un terme »baseball« pour un lanceur qui sauve une partie », soit « quelqu’un qui est spécialiste en menant un marché/contrat d’affaires à une conclusion rapide et satisfaisante ». Autant dire que c’est clair comme le jus de chique... C’est aux traducteurs de trouver une équivalent, pas au public (je n’ai rien à faire des termes du baseball qui m’indiffère au plus haut point).
« je suis souvent surpris (et en même temps honteux pour mes compatriotes) de voir à quel point les autres pays maitrisent l’anglais »
Lesquels ? Parce que on ne doit pas connaître les mêmes pays.
« Je pense qu’une des raisons expliquant ce bon niveau d’anglais vient du fait que les séries télé ne sont majoritairement pas doublées mais sous-titrées ; ce qui habitue les téléspectateurs à entendre de l’anglais, mais aussi à lire rapidement. »
Les sous-titres au secours du français ? Original. La question essentielle se pose : les titres des autres films, sauf anglophones, sont traduits. Donc, c’est le simple aplaventrisme devant la langue du maître, et rien d’autre. De toute façon, les pays qui en ont les moyens pratiquent le doublage, car il faut vendre dans la langue du client.