Pour Chavez et Poutine, je parle d « improbables démocrates » et pas exactement de dictateurs. Pour ça il y a assez des pointures : Robert Mugabe, Than Shwe, Kim Jong-Il et autres joyeusetés chères à Lerma.
Et pourquoi oublier cet excellent Omar Bongo, grand spécialiste en assassinats politiques et ami de Nicolas Sarkozy qui l’avait rencontré lors de sa campagne présidentielle pour, je cite « recueillir les bons conseils d’un homme d’expérience » (c’est sûr, 40 ans au pouvoir, ça forge son bonhomme). Vous me direz, il y en a malheureusement bien d’autres...
Concernant Chavez, certes il est assez populaire, assez « utile » au Vénézuela aussi (comme Poutine par certains côtés l’est à la Russie ou Hu Jintao à la Chine).
Toutefois, à la suite de son référendum perdu il a dit « Ce n’est pas une défaite. C’est un nouveau »pour l’instant« », soit mot pour mot la même phrase qu’il avait prononcée en 1992, reconnaissant alors l’échec... de sa tentative de coup d’Etat.
Chavez n’est pas un dictateur, mais il ne représente pas non plus l’idée que je me fais du parfait démocrate.